La responsabilité des aînés envers un jeune est énorme.
D'eux, en partie, dépendent son sentiment de sécurité et son sentiment d'exister, ingrédients indispensables pour que sa solitude ne soit pas le fardeau mais le cocon de l'avenir.
Idéalement, ils redoublent de vigilance pour capter ce qui l'influence, apporter des modérations à ses propos radicaux, de la loufoquerie à son excès de sérieux et de l'enthousiasme à ses essais timides.
Ils veillent à l'aguerrir sans fabriquer un guerrier au front bas, à l'éveiller sans fabriquer un insomniaque abruti de leçons.