Vincent Pianina

J'ai peu l'habitude de lire des livres pour enfants mais cet album est un enchantement. D'abord les couleurs vives : rouge, jaune, vert, bleu et noir, ensuite un grand format cartonné pour bien le tenir en main, des pages épaisses, bref un livre qu'on peut tenir serrer comme un doudou.

L'histoire est simple : un petit garçon part une semaine dans un camp de vacances pour l'été le lieu s'appelle "Camps d'été de la Vallée du secret". Il est intrigué de savoir quel secret cette vallée cache. Une fois dans l'autocar qui l'emmène avec d'autres enfants, il découvre une brochure qui montre "Le maitre des secrets" : il a une grande barbe, une canne, un artichaut et un chapeau rigolo. C'est décidé il a une semaine pour connaître le fameux secret.

Les illustrations sont magnifiques. Il me fait penser aux livres de "Charlie" ou l'on peut contempler les détails des personnages ainsi que les différents paysages.

Une bouffée de fantaisie pour les enfants, un livre joyeux et amusant.

Des dessins moches aux couleurs criardes, des personnages un peu stupides, des situations grotesques, on pourrait penser qu’il s’agit d’une bande dessinée bas de gamme, mais surtout ne vous fiez pas aux apparences. En effet, c’est absolument désopilant, d’une fausse lourdeur, bourré de références et de clins d’œil, avec un humour absurde vraiment subtil, des répliques géniales, et des situations complètement déjantées, de plus, la fin est totalement folle, apocalyptique, on a envie d’une suite, qui ne viendra sans doute jamais. L'histoire est une variante de "L'armée des 12 singes" de Terry Gillian, donc imaginez le niveau ! J’ai trouvé cette série dans le rayon enfants de la médiathèque, les auteurs sont en effet plutôt spécialisés dans l’édition jeunesse, mais ces livres sont des BD jeunesse pour les adultes ! (ou du Fluide Glacial pour les petits ?)

Cette fois-ci, nos 10 petits insectes rejouent Jack l’éventreur. Le dessin est toujours brut, expressif et simpliste. Dans le premier tome, le ton presque gore pouvait surprendre, ici, ça va encore plus loin, c’est subversif, pas du tout politiquement correct, il est question de lynchage, de racisme, de violence policière, d’amitié nocive, c’est complètement délirant, déjanté et pas du tout pour les tous petits comme pourrait le faire croire le graphisme, et ça décoiffe sec.

On célèbre cette année les 300 ans de la naissance de Diderot. Pour fêter l’événement, les éditions L’édune ont proposé à onze illustrateurs contemporains de revisiter la fameuse encyclopédie. Chacun d’eux s’est emparé d’un thème particulier (Agriculture - Histoire naturelle - Anatomie & Chirurgie - Sciences - Métiers de bouche - Beaux-Arts – Transports - Écriture & Imprimerie - Armes & Soldats – Mode - Artisanat) dont il a détourné, recomposé, actualisé et personnalisé à sa manière les planches originales. Frank Prévot signe les textes qui commentent et relient entre elles chacune des planches.



Le résultat est absolument somptueux. Un album au grand format cartonné (25 x 35 cm) dans lequel se succèdent des univers graphiques à la fois riches et modernes. Parmi les illustrateurs réunis, quelques-uns m’enchantent particulièrement, notamment Régis Lejonc, Charles Dutertre, Rascal ou encore Tom Schamp qui avait signé le superbe Fabuleux amour d’Aucassin et Nicolette. Les autres noms me sont inconnu mais je vous les donne quand même avec plaisir : Martin Jarrie, Jean-François Martin, Julia Wauters, Clotilde Perrin, Vincent Pianina, Albertine, Janik Coat. Chaque thème s’organise de la même façon. D’abord les textes correspondant à chaque planche revisitée, puis les planches elles-mêmes et enfin quelques planches originales de l’encyclopédie du 18ème siècle. Les articles rédigés par Frank Prévot sont plus fantaisistes qu’informatifs. Très variés, ils allient légèreté et humour. Surtout, ils permettent au lecteur de développer une compréhension fine du lien texte/image : redondant, complémentaire, contradictoire, décalé…



Cette encyclopédie revisitée est un objet-livre dont le caractère précieux (dans le sens culturel du terme) saute aux yeux. Un objet-livre où les arts s’expriment, où les univers graphiques se télescopent, se combinent et se rejoignent, où le texte et l’image donnent à voir et à réfléchir. Un objet-livre tout simplement incontournable, à lire, à faire lire et à offrir.


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Repenser l'encyclopédie, voilà le beau projet auquel s'est attelé un collectif d'artistes avec le soutien de la ville de Langres, du CRDP Champagne-Ardenne et des éditions l'Edune à l'occasion du tricentenaire de l'œuvre de Diderot.



Le résultat est convainquant ! Le documentaire est à la fois original et dans la droite lignée de la pensée du siècle des Lumières. Le savoir est divisé en onze domaines, chacun étant, comme à l'origine, appréhendé à l'aide de textes et de planches d'illustration. La reproduction de certains documents d'origine permet de comparer l'évolution entre les deux oeuvres. Les textes alternent informations sérieuses et paragraphes humoristiques à visée réflexive.



Si tous les domaines sont habilement exploités, la diversité est amenée grâce aux illustrations. A chaque domaine du savoir un illustrateur est associé. Mes pages préférées concernent l'Histoire naturelle, les Sciences, les Beaux Arts, les Transports, et l'Ecriture. Les illustrateurs du XXIème siècle sont : Martin Jarrie, Régis Lejonc, Charles Dutertre, Jean-François Martin, Julia Wauters, Tom Schamp, Clotilde Perrin, Rascal, Vincent Pianina, Albertine et Janik Coat. Je tenais à tous les citer tant le travail est à chaque différent mais toujours magnifique. Enfin, cet album grand format à la couverture cartonnée, de 125 pages, comporte une présentation en introduction et un index des plus de soixante dix articles.



Un ouvrage de référence pour s'instruire et réfléchir, seul ou à plusieurs !




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10 petits insectes est une parodie du roman d’Agatha Christie, “Les dix petits nègres”, avec des personnages insectes drôles et pas tous très malins. Le dessin est brut et simple. Les situations rocambolesques, les meurtres se succèdent, ou s’agit-il d’accident, le doute nous suit tout du long, c’est rondement mené. Un petit délice d’humour noir, de second degré, avec ou sans référence à l’original, cela fonctionne parfaitement bien, quel que soit l’âge du lecteur (pas trop jeune quand même), même si c’est un peu cruel, et j’ai adoré la conclusion.

Un album avec un petit format carré.

Un texte qui répète une partie des mots à chaque page en ajoutant un élément à chaque fois. Un élément est aussi ajouté à l'illustration.

C'est drôle, étonnant et la fin est surprenante, j'ai beaucoup aimé cet ovni ,-)

Judith est une petite fille qui n'écoute pas toujours ses parents : lorsqu'elle va apporter de la nourriture à sa grand-mère, elle aime se faire peur en faisant un détour de plus en plus loin dans la forêt... Jusqu'au jour où elle tombe sur Igor, un loup pas comme les autres ! En effet, ce dernier n'est pas une bête sanguinaire ou violente comme le disent certaines histoires. Il est même tout l'inverse : doux et attentionné, il se nourrit de fraises, de pissenlits et de tisanes. De plus, il aide les autres animaux comme les oisillons ou les lapins. Cet animal brise les idées préconçues sur le loup, puisque la plupart des personnages s'attendent à ce qu'ils soient mangés ou attaqués par ce grand méchant loup. Cette réputation lui colle à la peau et il en souffre... La petite Judith va découvrir qu'il ne faut pas juger autrui selon des racontars : en apprenant à connaître Igor, elle va se faire un nouveau compagnon...



Comme dans « Krol le fou » de Sigrid Baffert et Aurore Callias, le lecteur va assister à une réelle amitié qui se tisse au fil des pages. Les deux amis vont se donner souvent rendez-vous. Bien que cette rencontre soit atypique, elle n'en demeure pas moins adorable. La relation entre ces deux personnages est touchante et très mignonne. Pourtant, elle sera plus d'une fois mise à rude épreuve, notamment lorsque la grand-mère va disparaître et que le chasseur va assurer avoir vu le loup l'enlever. Or, seul Igor habite la forêt... Et si son patrimoine génétique l'avait transformé en monstre affamé ? Le doute plane, mais Judith mène l'enquête. Le récit est plutôt bien construit puisque, jusqu'à la dernière page, le lecteur est rempli de doute sur la véritable nature du loup.



Globalement, l'histoire est mignonne, même on se trouve face à un énième conte du Petit Chaperon Rouge revisité. C'est assez classique, cependant Agnès Debacker met en avant quelques idées comme la tolérance, les stéréotypes et l'ouverture d'esprit. Certains passages sont bien trouvés, tandis que d'autres ne sortent pas vraiment de l'ordinaire. J'ai surtout eu du mal avec les illustrations qui ne sont vraiment pas à mon goût. Hormis les décors, je n'ai pas du tout apprécié la représentation des protagonistes, surtout celle d'Igor que j'ai trouvé assez laid... Cela dit, l'idée des teintes bleutées pour chaque dessin est une belle idée. « Le jour d'Igor » est donc un roman jeunesse pas trop mal à découvrir si l'on aime les contes revisités...


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Une découverte surprenante ! J'ai pris cette BD un peu au hasard dans les rayons, et je dois avouer que je ne m'attendais pas à ce que j'y ai trouvé. Je pensais avoir pioché une BD pour les petits, et pas du tout ! Le remake des "10 petits nègres" version insectes bourrés d'humour j'ai adoré. C'est décalé, drôle et rafraichissant ! cela donne bien envie de découvrir les autres volumes !

10 (ah, non, 11 en fait) insectes arrivent sur une île mystérieuse et se rendent compte qu'ils ont été invités pour des motifs différents et visiblement fallacieux...un message troublant et menaçant est diffusé puis, très vite, une première victime est à pleurer...rapidement suivie d'une autre, puis d'une autre...très vite la peur s'installe et le doute n'est plus permis : un meurtre se cache parmi eux.

Cette histoire vous rappelle sans doute quelque chose, d'un autre côté, le titre est déjà très parlant, nous avons ici à nous délecter d'une reprise des Dix Petits Nègres d'Agatha Christie version arachnide, coléoptères et autres bousiers.

C'est distrayant et plutôt amusant à lire même si ça ne révolutionne rien.

Le dessin est très simple et naïf et pourrait, à tord, être pris pour un livre pour enfant.

Euh...le début de la bd est assez sympa : cette fois on part à la quête d'un Jack L'Eventreur version insecte. Oui, mais voilà : je n'ai pas tout compris à la fin... Pour moi ça se termine en peau de banane, sans compréhension. Dommage, parce que le volume précédent dans le manoir était vraiment très bien.

Un OVNI complètement délirant.

Ce livre sans queue ni tête et rempli de petits détails et de références, à découvrir.

- Est-ce qu’on peut avoir un petit chat ?

- Non !



Mille fois la fillette a posé la question, mille fois ses parents ont répondu non. Jusqu’au jour où, enfin, le non est devenu oui. Alors tout le monde est monté dans la voiture, direction l’animalerie. Sur place, un seul critère a guidé le choix de la famille : le chat devait être MIGNON ! « On est tombés sur le plus mignon des mignons alors c’est lui qu’on a voulu ramener à la maison ».



Arrivé dans son nouveau chez lui, le chaton joue, mange et fait des câlins, comme tous les chatons. A une différence près : jamais il ne montre sa trombine. « Mince, c’est vrai ça ! On n’avait pas pensé à le regarder bien en face, notre petit chat… il était déjà tellement mignon de dos ». Et le pire, c’est que le chenapan use de tous les stratagèmes pour ne pas se laisser regarder de face. Pourquoi tant de coquetterie ? Mystère…



Un album au ton décalé et à la loufoquerie assumée. C’est vif et coloré, on frôle parfois l’absurde, les doubles pages sous forme de listes insérées au fil de l’histoire offrent des ruptures rigolotes sur lesquelles on s’attarde longuement et la chute fonctionne à merveille. Bref, on se régale de bout en bout.


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Les vacances sont enfin arrivées ! Tes parents t'envoient passer une semaine en camp avec d'autres enfants. Bon nombre d'activités sont prévues. Chic ! De quoi se faire des copains, découvrir la nature. Mais tu as une idée en tête. Trouver le maître du secret pour qu'il te livre son secret.



De prime abord j'ai aimé les couleurs vives de la couverture et sa mise en page qui mène nos yeux vers le maître du secret.

Ensuite, la quête de ce petit garçon malin et les efforts qu'il fait, chaque jour de la semaine, nous motivent pour savoir s'il va réussir.

Je n'ai pas particulièrement aimé le graphisme à l'intérieur (affaire de goûts); il faut noter que les images sont non seulement nombreuses mais elles racontent plus que le texte de chaque page. Outre les mots, il y a une deuxième lecture proposée, celle des images. J'ai lu l'album plusieurs fois tant les images sont "bavardes", avec des détails que l'on découvre à chaque histoire et l'on arpente visuellement la double-page différemment à chaque fois.

Cet album peut être lu par un enfant lecteur et l'on peut accompagner les non-lecteurs pour qu'ils découvrent ce qu'il se passe grâce à une grande partie de l'histoire dessinée.

Pour terminer, j'ai beaucoup aimé la fin.

Un magicien sans tours n'est pas un magicien, diriez-vous? Celui-là avait un chapeau pointu et une barbe de nuage blanc qui flottait sur sa robe bleue de ciel...



Allait-il s'envoler? Non, non, celui-ci ne faisait que marcher. Quoique parfois, il lui prenait peut-être de rouler. C'est l'oeil sur ses bras chargés que l'on se prête à deviner.



Allait-il en skate board au spectacle? Ce magicien avait-il aussi la main verte, il portait un tuyau arrosage en plus du nez rouge et du masque de plongée.



C'est sans doute un vrai casse-cou! Mais un casse-cou musicien qui devait faire une entrée à la flûte, enfin je crois et combattre un perroquet au karaté en grande ceinture noire pour tour de robe. Pas de tours de magie en poche mais de multiples mystères à tour de bras. Mais qui est donc ce magicien qui n'est peut être pas magicien? Ah ha! Moi, je sais.

Suivant une formule de répétition qui rythme une drôlerie doucement absurde, Vincent Pianina accumule les objets, réinvente son drôle de petit personnage magicien avec fantaisie et invitent les petits lecteurs à dépasser l'image. L'auteur ajoute un jeu de couleurs primaires qui concourt à celui de la mémoire.



Cet album loufoque réserve une chute plutôt réussie et sympathique.

En ouvrant la première page, on tombe sur une équipe de scientifiques patibulaires qui se promènent dans un vaste dédale de tiroirs. Ils semblent se connaître de longue date et se retrouver à un point où nous les aurions interrompus. Début in medias res un peu déroutant. En fait, ce que la couverture des 10 petits insectes ne précise pas, c’est que cet album n’est pas indépendant et qu’il constitue le troisième volume d’une série. Ceci dit, l’histoire reste cependant parfaitement compréhensible.





Après avoir décongelé Monsieur Kaff Hard, conservé dans un tiroir cryogénique depuis l’année 2029 (nous sommes aujourd’hui en 2129), les scientifiques lui annoncent le programme :





- Il vous faut remonter le temps pour découvrir le fanatique qui a déclenché la catastrophe planétaire et tout faire pour l’en empêcher !

- C’est tout ? Vous voulez pas que je sorte le chien, aussi ?

- Wif !





Pour le chien, ce ne sera pas la peine. Kaff Hard sera donc balancé à nouveau en l’an de grâce 2029, juste avant que ne se produise cette fameuse catastrophe planétaire. La première partie strictement confinée dans l’habitacle scientifique permettait déjà d’assister au spectacle de petits insectes déjantés, maniant l’absurde et l’ironie avec un sérieux sans failles. La deuxième partie de l’album, centrée autour de la recherche du fanatique nucléaire, ne s’embarrasse plus des limites d’un laboratoire et cède la place au Festival des Fanatiques. Dans un futur proche, l’absence d’un consensus commun a fait exploser la multiplication des groupes indépendants : là on exacerbe la consommation de saucissons de soja, ici on valorise l’éternuement, ailleurs on recherche le nudisme… Parmi tous ces jetés, lequel peut bien être coupable de la catastrophe nucléaire ? Le dessin niais et naïf s’accorde parfaitement avec le texte plus ironique, créant un décalage semblable à celui qui caractérise le mobile de l’histoire –la recherche d’un criminel mondial caché au sein d’un festival de marginaux illuminés.





Au milieu de discrètes références faites aux Barbapapa et au président Kennedy, la recherche patine un peu et se fait parfois plus longue que prévue. Ce n’est que pour être mieux poursuivie… dans un quatrième volume sur lequel on ne se précipitera pas forcément, mais que l’on ne rechignera pas non plus à lire si de petits insectes fanatiques nous y obligent.
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J'adore ce livre. C'est une merveilleuse pépite que je ne me lasse pas d'ouvrir, de picorer, de feuilleter, de regarder, de parcourir...

L'introduction se lit au calme, attentivement, sans se forcer tellement l'écriture est fluide et sais rendre sympathique et curieuse la découverte de l'Encyclopédie de Diderot. La reproduction d'une planche originale à la fin de l'intro permet d'appréhender l'origine de ce livre exceptionnel.

Ensuite, une sélection de 11 illustrateurs s'approprie chacun un domaine exploré par Diderot, et le met en lumière à sa manière. Chacun nous permet de découvrir son univers visuel, sa propre interprétation d'un domaine de l'encyclopédie. Après les planches pleine page de nos illustrateurs d'aujourd'hui, sont toujours présentes les planches originales. Il est très curieux de comparer les deux!

Le texte n'est pas en reste. Franck Prévot a su mettre les textes d'origine au goût du jour, avec humour et pertinence. Un régal!

Au cas où vous n'auriez pas compris : procurez-vous ce livre! Achetez-le, empruntez-le, volez-le mais feuilletez le au moins une fois.

Dix petits insectes se retrouvent par un concours de circonstances à passer le week-end dans une villa, sur une île isolée. Mais leur réunion est-elle vraiment un hasard ? Lorsque Monsieur Sigal meurt empoisonné lors du repas, on en est plus trop sûr...



Cette bd est un clin d'œil au célèbre roman d'Agatha Christie. Un album rigolo, destiné aussi bien aux jeunes qu'aux grands !

"Dans la jungle, on s'en prend plein les yeux...".



L'auteur nous enlève les mots de la bouche car en effet, nous sommes éblouis par les chatoyantes couleurs des illustrations.







Sur la première illustration, une souris ne donne cependant pas l'impression d'être aussi détendue que nous. Attention à la chute de fruits rouges sur la caboche!



Dans la jungle de Vincent Pianina, il y a en effet une foule de choses qui peuvent chuter des branches et ça n'est pas toujours des plus réjouissants.



Dieu merci, notre explorateur héros connait le port du casque obligatoire.







L'exploration sera drôle voire tordante pour les jeunes lecteurs qui verront tour à tour, de pages, une aventure du personnage tourner à la mésaventure.



Ce n'est pas toujours drôle le fin fond de la jungle, ça peut être même être dangereux mais notre auteur préfère en rire.



Le verre d'eau à moitié plein, prenez garde de ne pas vous servir simplement dans l'eau de la rivière infestée de crocodiles.







Qu aura le dessus? La jungle ou l'Homme?



La conclusion est marrante (et la double lecture pleine d'ironie devrait faire sourire les lecteurs qui l'auront saisie).

Un album pour les grands, amateurs d'aventure et de mystère, où l'on suit un jeune garçon parti en camps de vacances à la recherche du Maître du secret.

Le livre est assez déconcertant au départ. Graphiquement, il m'a fait pensé aux livres enluminés. Le texte est entouré par les illustrations organisée en cases aux formes changeantes.

Les images sont très colorées et le trait rond des dessins donnent un style un peu désuet à l'ensemble.

Quand au texte, il s'adresse directement au lecteur, employant le "tu" pour le mettre au centre du récit, comme si c'était lui le héros de cette aventure franchement fantasque.

Quand au secret... c'est un secret que je ne dévoilerai pas moi-même ;-)

Un album singulier fort intéressant.
Lien : http://boumabib.fr