Critiques de Vincent Verhelst (8)
Et bien ce fut une très bonne surprise que ce ce roman !
Collision est un roman d'anticipation, mais contrairement aux dystopies plus fantastiques, qui ont le vent en poupe en ce moment, l'intrigue est bien plus ancrée dans une réalité sociale actuelle. Et mine de rien, cela apporte une angoisse supplémentaire, à l'instar de romans comme 1984 ou Fahrenheit 451.
Et donc de quoi ça parle au juste ?
Collision, c'est un livre qui parle d'intrigue politique, mais surtout de cette information véhiculée, de ce trop peu ou trop plein d'informations qui nous parviennent, de ce que nous en faisons, comment nous la percevons.
Ici, c'est la course au fait divers télévisuel. Et plus on en met plein la vue, plus ça rapporte, en audience et par conséquent en billets. Les gens s'en accommodent, ne se posent plus de questions sur ce bien-fondé de l'image insoumise. Mais bien sûr, quelques personnes vont tout de même remettre en question cette société de consommation qui part à la dérive plus vite qu'il ne le faudrait.
Ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est le découpage des chapitres. En effet, chaque chapitre représente une journée du point de vue d'un personnage. Non seulement, j'ai trouvé que ça apportait une certaine continuité au récit, mais en même temps j'avais l'impression de visualiser des arrêts sur images en continu. On part d'un fait, d'un personnage, et l'on raconte ce qu'il y a autour. En commençant le livre, je me suis rapidement dit que l'écriture était visuelle, mais au fil des pages, j'ai réalisé qu'elle était plus exactement photographique.
Alors, il est vrai que le côté politique, conspiration de grandes entreprises m'a moins séduit que l'aspect sociologique qui ressort de ce récit, notamment par rapport à cette société de consommation qui nous est décrite. Malgré tout, l'intrigue est bien ficelée, ce qui m'a permis d'apprécier tous ses tenants et ses aboutissants.
Finalement, Collision est un roman d'anticipation de fiction, mais qui aurait très bien pu ne pas en être un, tant ce qui y est décrit peut se rapprocher de notre société. Et moi j'dis, c'est bien plus flippant qu'une dystopie fantastique.
Lien : http://voyageauboutdelapage...
Collision est un roman d'anticipation, mais contrairement aux dystopies plus fantastiques, qui ont le vent en poupe en ce moment, l'intrigue est bien plus ancrée dans une réalité sociale actuelle. Et mine de rien, cela apporte une angoisse supplémentaire, à l'instar de romans comme 1984 ou Fahrenheit 451.
Et donc de quoi ça parle au juste ?
Collision, c'est un livre qui parle d'intrigue politique, mais surtout de cette information véhiculée, de ce trop peu ou trop plein d'informations qui nous parviennent, de ce que nous en faisons, comment nous la percevons.
Ici, c'est la course au fait divers télévisuel. Et plus on en met plein la vue, plus ça rapporte, en audience et par conséquent en billets. Les gens s'en accommodent, ne se posent plus de questions sur ce bien-fondé de l'image insoumise. Mais bien sûr, quelques personnes vont tout de même remettre en question cette société de consommation qui part à la dérive plus vite qu'il ne le faudrait.
Ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est le découpage des chapitres. En effet, chaque chapitre représente une journée du point de vue d'un personnage. Non seulement, j'ai trouvé que ça apportait une certaine continuité au récit, mais en même temps j'avais l'impression de visualiser des arrêts sur images en continu. On part d'un fait, d'un personnage, et l'on raconte ce qu'il y a autour. En commençant le livre, je me suis rapidement dit que l'écriture était visuelle, mais au fil des pages, j'ai réalisé qu'elle était plus exactement photographique.
Alors, il est vrai que le côté politique, conspiration de grandes entreprises m'a moins séduit que l'aspect sociologique qui ressort de ce récit, notamment par rapport à cette société de consommation qui nous est décrite. Malgré tout, l'intrigue est bien ficelée, ce qui m'a permis d'apprécier tous ses tenants et ses aboutissants.
Finalement, Collision est un roman d'anticipation de fiction, mais qui aurait très bien pu ne pas en être un, tant ce qui y est décrit peut se rapprocher de notre société. Et moi j'dis, c'est bien plus flippant qu'une dystopie fantastique.
Lien : http://voyageauboutdelapage...
Vincent Verhelst, auteur d'min coin (ch'nord) nous offre une dystopie qui n'est pas complétement déconnectée du réél… Je dirais même que le récit n'est pas si lointain, voire très proche. Je remercie les éditions VALKA PAHSSER et BABELIO pour cette découverte littéraire dans le cadre de Masse Critique.
Le bouquin est vendu comme l'histoire d'une cité perdue en plein désert. Une cité qui se repose sur le commerce de l'image trash. Quand j'ai vu ça, je n'ai pas pu faire autrement que de le rapprocher à l'actualité et à ce commerce qui s'est largement développé avec les chaines d'infos continus et youtube. Ca m'a également fait penser à l'excellent film « Nightcrawler ».
En fait, on découvre vite que ce n'est pas le sujet principal du bouquin. le sujet principal est cette ville et sa politique. Oui c'est un roman politique sur la corruption du pouvoir. Je ne dévoilerais rien ici mais l'auteur mène brillamment sa barque pour nous faire découvrir à quel point les racines de cette ville sont pourrie.
A cela s'ajoute une dimension écologique et la scène de fin sur la plage est vraiment magnifique. Très visuelle. Comme l'ensemble du livre d'ailleurs, l'auteur sait nous faire voyager dans l'imaginaire des sens, une belle prouesse pour un univers totalement inventé.
Enfin les personnages. Au début, on s'y perd un peu puis finalement, en même temps que l'intrigue, tout se dénoue au fur et à mesure et on s'attache rapidement aux personnages que l'auteur n'hésite pas à malmener.
Allez, je suis peut-être déçu par la fin, mais cela reste une bonne fin, c'est juste un ressenti personnel. le roman n'en reste pas moins un très bon roman. Bravo à l'auteur que j'espère pouvoir rencontrer un jour lors d'une dédicace dans la région !
Le bouquin est vendu comme l'histoire d'une cité perdue en plein désert. Une cité qui se repose sur le commerce de l'image trash. Quand j'ai vu ça, je n'ai pas pu faire autrement que de le rapprocher à l'actualité et à ce commerce qui s'est largement développé avec les chaines d'infos continus et youtube. Ca m'a également fait penser à l'excellent film « Nightcrawler ».
En fait, on découvre vite que ce n'est pas le sujet principal du bouquin. le sujet principal est cette ville et sa politique. Oui c'est un roman politique sur la corruption du pouvoir. Je ne dévoilerais rien ici mais l'auteur mène brillamment sa barque pour nous faire découvrir à quel point les racines de cette ville sont pourrie.
A cela s'ajoute une dimension écologique et la scène de fin sur la plage est vraiment magnifique. Très visuelle. Comme l'ensemble du livre d'ailleurs, l'auteur sait nous faire voyager dans l'imaginaire des sens, une belle prouesse pour un univers totalement inventé.
Enfin les personnages. Au début, on s'y perd un peu puis finalement, en même temps que l'intrigue, tout se dénoue au fur et à mesure et on s'attache rapidement aux personnages que l'auteur n'hésite pas à malmener.
Allez, je suis peut-être déçu par la fin, mais cela reste une bonne fin, c'est juste un ressenti personnel. le roman n'en reste pas moins un très bon roman. Bravo à l'auteur que j'espère pouvoir rencontrer un jour lors d'une dédicace dans la région !
On y découvre une intrigue politique prenante, l'ensemble est bien mené et met en lumière certaines problématiques de notre société.
J'ai trouvé le tout assez visuel, les descriptions y sont nombreuses et précises mais jamais de trop.
Elles nous permettent d'imaginer cet univers futuriste ainsi que l'aspect des différents personnages. Ces derniers sont d'ailleurs variés et réalistes, une jolie palette, de l'individu auquel on peut s'attacher, jusqu'au plus pourri.
Au final, ce monde, via ses dérives, ne semble pas être si lointain du nôtre.
Cette lecture s'avère être une belle surprise, une histoire originale bien rythmée à l'écriture soignée. Un auteur à suivre !
Lien : http://www.faimdelire.com/20..
J'ai trouvé le tout assez visuel, les descriptions y sont nombreuses et précises mais jamais de trop.
Elles nous permettent d'imaginer cet univers futuriste ainsi que l'aspect des différents personnages. Ces derniers sont d'ailleurs variés et réalistes, une jolie palette, de l'individu auquel on peut s'attacher, jusqu'au plus pourri.
Au final, ce monde, via ses dérives, ne semble pas être si lointain du nôtre.
Cette lecture s'avère être une belle surprise, une histoire originale bien rythmée à l'écriture soignée. Un auteur à suivre !
Lien : http://www.faimdelire.com/20..
Pourquoi ce livre m'a plu? Une histoire c'est une alchimie, comme le développement d'une photo. J'essaye de vous expliquer.
Dès le début je me suis senti happé par l'histoire. Les courts chapitres donnent du rythme au récit. J'ai lu le livre d'une traite c'est assez rare finalement....
L’auteur n'a pas son pareil pour rendre compte de l'ambiance moite de cette cité perdue en pleine zone désertique. Il nous plonge dans un futur (pas si éloigné que ça) d'une cité qui pue la corruption, la manipulation avec des personnages sans foi ni loi qui bafouent les libertés les plus fondamentales.
La critique sur le monde des médias, ses relations avec les politiques, sur cette société où l'IMAGE est TOUT est impitoyable. Le producteur c'est le roi , c'est l'histoire d'une société qui s'efface derrière les écrans de la téVé...
C'est un livre qui te fait réfléchir à la société d'aujourd'hui et de demain mais c'est aussi un texte pétillant , inventif et haletant. Au milieu des pourris il y a aussi l'espoir, des personnages attachants, bref, une bonne alchimie...
J'attends de lire autre chose de vincenT verhelst. On ne peut pas laisser les Citéens aux mains de pourritures pareilles...
Dès le début je me suis senti happé par l'histoire. Les courts chapitres donnent du rythme au récit. J'ai lu le livre d'une traite c'est assez rare finalement....
L’auteur n'a pas son pareil pour rendre compte de l'ambiance moite de cette cité perdue en pleine zone désertique. Il nous plonge dans un futur (pas si éloigné que ça) d'une cité qui pue la corruption, la manipulation avec des personnages sans foi ni loi qui bafouent les libertés les plus fondamentales.
La critique sur le monde des médias, ses relations avec les politiques, sur cette société où l'IMAGE est TOUT est impitoyable. Le producteur c'est le roi , c'est l'histoire d'une société qui s'efface derrière les écrans de la téVé...
C'est un livre qui te fait réfléchir à la société d'aujourd'hui et de demain mais c'est aussi un texte pétillant , inventif et haletant. Au milieu des pourris il y a aussi l'espoir, des personnages attachants, bref, une bonne alchimie...
J'attends de lire autre chose de vincenT verhelst. On ne peut pas laisser les Citéens aux mains de pourritures pareilles...
Bon. On pourra dire que j’ai eu bien du mal à terminer ce livre ! Et pas seulement parce que mon temps (de lecture) est compté … J’ai également eu du mal à achever cette critique.
En fait, je n’aime pas dire simplement qu’un livre ne m’a pas plu, j’aime trouver une explication, justifier, pour adoucir mon avis. Mais là, j’ai bien du mal. Je ne sais pas expliquer pourquoi je n’ai pas accroché à cette histoire. Pourtant, je l’ai choisi, puisqu’il s’agit d’une participation à une opération Masse critique. Mais finalement, ce n’est pas un livre mémorable (pour moi).
En fait, après deux jours de réflexion, je pense qu’il n’y a principalement qu’un élément qui explique cela : ma déception est due à la « grande révélation de fin de deuxième tiers de l’histoire ». L’histoire et les personnages se mettent en place, le contexte « futuriste mais pas trop éloigné quand même, genre ça pourrait bientôt nous arriver », tout ça, jusque là, ok, ça me plait. Mais quand on voit que les personnages aboutissent enfin à la « grande révélation de fin de deuxième tiers de l’histoire », du type « Ah mais c’était donc POUR CA, je comprends mieux, maintenant on va pouvoir agir en connaissance de cause », j’ai été un peu surprise … moi, j’avais cru comprendre ça déjà dans le résumé, je pensais que c’était la base même de l’histoire … Du coup, j’ai relu le résumé, et je dois avouer que non, ça n’était pas clairement dit … mais je l’avais supposé, logiquement (pour moi, en tout cas).
Du coup, pas de « grande révélation de fin de deuxième tiers de l’histoire » pour moi.
C’est pour ça que je trouvais le début si long à se mettre en place, vu que j’attendais cette information depuis le début, croyant qu’elle était partie intégrante de l’histoire et qu’on allait aller plus loin dans les explications.
Pour plus d’éclaircissements, je mets un petit spoil ci-après, le lisent ceux qui veulent ^^
Une certaine inégalité dans l’écriture aussi, m’a empêché de plonger totalement dans les événements : certains aspects très techniques et poussés (et l’on comprend en lisant les remerciements que l’auteur a su s’informer de manière efficace sur les techniques photographiques), alors qu’à d’autres niveaux c’est beaucoup plus flou (par exemple quand il s’agit d’aspects futuristes comme les quartiers mobiles composés de logements cubiques qui changent de place régulièrement … euh pourquoi pas, ça justifie bien le côté ghetto ou bidonville dans lequel la police et les secours ne veulent plus intervenir car il s’y perdent régulièrement, mais on ne comprend pas bien la raison de cette mobilité ? etc.).
Bon, en somme, il fallait essayer pour voir et ça n’a pas marché avec moi, j’espère que d’autres y auront trouvé de la satisfaction.
En fait, je n’aime pas dire simplement qu’un livre ne m’a pas plu, j’aime trouver une explication, justifier, pour adoucir mon avis. Mais là, j’ai bien du mal. Je ne sais pas expliquer pourquoi je n’ai pas accroché à cette histoire. Pourtant, je l’ai choisi, puisqu’il s’agit d’une participation à une opération Masse critique. Mais finalement, ce n’est pas un livre mémorable (pour moi).
En fait, après deux jours de réflexion, je pense qu’il n’y a principalement qu’un élément qui explique cela : ma déception est due à la « grande révélation de fin de deuxième tiers de l’histoire ». L’histoire et les personnages se mettent en place, le contexte « futuriste mais pas trop éloigné quand même, genre ça pourrait bientôt nous arriver », tout ça, jusque là, ok, ça me plait. Mais quand on voit que les personnages aboutissent enfin à la « grande révélation de fin de deuxième tiers de l’histoire », du type « Ah mais c’était donc POUR CA, je comprends mieux, maintenant on va pouvoir agir en connaissance de cause », j’ai été un peu surprise … moi, j’avais cru comprendre ça déjà dans le résumé, je pensais que c’était la base même de l’histoire … Du coup, j’ai relu le résumé, et je dois avouer que non, ça n’était pas clairement dit … mais je l’avais supposé, logiquement (pour moi, en tout cas).
Du coup, pas de « grande révélation de fin de deuxième tiers de l’histoire » pour moi.
C’est pour ça que je trouvais le début si long à se mettre en place, vu que j’attendais cette information depuis le début, croyant qu’elle était partie intégrante de l’histoire et qu’on allait aller plus loin dans les explications.
Pour plus d’éclaircissements, je mets un petit spoil ci-après, le lisent ceux qui veulent ^^
Une certaine inégalité dans l’écriture aussi, m’a empêché de plonger totalement dans les événements : certains aspects très techniques et poussés (et l’on comprend en lisant les remerciements que l’auteur a su s’informer de manière efficace sur les techniques photographiques), alors qu’à d’autres niveaux c’est beaucoup plus flou (par exemple quand il s’agit d’aspects futuristes comme les quartiers mobiles composés de logements cubiques qui changent de place régulièrement … euh pourquoi pas, ça justifie bien le côté ghetto ou bidonville dans lequel la police et les secours ne veulent plus intervenir car il s’y perdent régulièrement, mais on ne comprend pas bien la raison de cette mobilité ? etc.).
Bon, en somme, il fallait essayer pour voir et ça n’a pas marché avec moi, j’espère que d’autres y auront trouvé de la satisfaction.
Sous un soleil brûlant, l'auteur nous immerge dans un futur où les trash télé réalités et le cynisme sont partout. A chaque page, on fait un nouveau pas dans ce monde et on se délecte de chaque détail, en se demandant si cette « prophétie » a plus ou moins de chances de se réaliser… le tout au fil d'une enquête qui se révèle peu à peu, avec ses personnages attachants et finalement humains. On aimerait le voir au cinéma maintenant !
Malgré un style agréable et un découpage en courts chapitres qui aurait pu donner une certaine dynamique à ce récit, je n'ai malheureusement pas du tout accroché à ce livre. Après 1/3 de lecture, j'avais l'impression de lire sans arrêt le même chapitre, mais légèrement différent. L'intrigue (s'il y en a une?) ne se met pas en place, l'accent est tellement mis sur l'atmosphère de ce "nouveau" monde que l'on se demande si cette histoire poursuit un autre but. J'ai été agacée par le manque d'information claires, par ce langage alambiqué (des vec? des prénoms avec des majuscules à tort et à travers etc.) sans aucun sens sinon se donner un genre, bref j'ai été très déçue.
L'aspect sociologique annoncé m'aurait beaucoup intéressée si je l'avais perçu, peut-être aurais-je du persévérer mais j'ai abandonné cette manie de me forcer à terminer des livres qui ne me plaisent pas.
L'aspect sociologique annoncé m'aurait beaucoup intéressée si je l'avais perçu, peut-être aurais-je du persévérer mais j'ai abandonné cette manie de me forcer à terminer des livres qui ne me plaisent pas.
Tout d'abord, je précise que je ne suis pas chroniqueur mais un simple lecteur qui donne son humble avis. Celui-ci n'a pas vocation à s'imposer universel et ne changera rien à ce qu'auront aimer ou pas d'autres lecteurs.
A présent, passons à ce roman. J'avoue que j'ai du mal à poser un nombre d'étoiles (ce serait davantage 3,5 que 3), mais je veux m'écarter du scolaire.
Ce fut de manière générale une lecture agréable et aisée. J'ai trouvé que le style s'accordait parfaitement avec l'histoire. J'ai très vite lu et fini ce roman, d'autant plus que j'étais impatient de savoir la suite des aventures/mésaventures de nos protagonistes. La construction en chapitres courts par personnage et par jour aide à la fluidité de la lecture, il me semble.
Là où j'ai eu plus de mal à rentrer (mais c'est tout à fait relatif attention), c'est dans l'intrigue politique . J'ai trouvé qu'il pouvait y avoir certaines lourdeurs (des points un peu tirés par les cheveux pour les raccrocher les uns aux autres ? on n'est pas dans l'alambiqué mais j'ai eu cette crainte). Dommage, selon moi, car la plus value de ce roman se trouve ailleurs.
Elle se trouve dans le regard sociologique d'une époque, semblable à la nôtre en différents points . J'aurais même souhaité, en gourmand que je suis je pense, que tout ceci soit davantage poussé (d'ailleurs j'avais imaginé une fin différente, mais tant mieux d'être pris par surprise). Autre point à mettre au crédit de l'auteur, la description de son monde : les odeurs (le sable, l'asphalte, l'iode, l'univers de la photographie = j'avais l'impression d'y être parfois et de sentir ; et les relations entre les personnages.
En conclusion, c'est un roman d'anticipation, facile à lire (malgré un moindre intérêt pour moi envers l'intrigue politique), qui saura faire réfléchir, et que je recommande.
A présent, passons à ce roman. J'avoue que j'ai du mal à poser un nombre d'étoiles (ce serait davantage 3,5 que 3), mais je veux m'écarter du scolaire.
Ce fut de manière générale une lecture agréable et aisée. J'ai trouvé que le style s'accordait parfaitement avec l'histoire. J'ai très vite lu et fini ce roman, d'autant plus que j'étais impatient de savoir la suite des aventures/mésaventures de nos protagonistes. La construction en chapitres courts par personnage et par jour aide à la fluidité de la lecture, il me semble.
Là où j'ai eu plus de mal à rentrer (mais c'est tout à fait relatif attention), c'est dans l'intrigue politique . J'ai trouvé qu'il pouvait y avoir certaines lourdeurs (des points un peu tirés par les cheveux pour les raccrocher les uns aux autres ? on n'est pas dans l'alambiqué mais j'ai eu cette crainte). Dommage, selon moi, car la plus value de ce roman se trouve ailleurs.
Elle se trouve dans le regard sociologique d'une époque, semblable à la nôtre en différents points . J'aurais même souhaité, en gourmand que je suis je pense, que tout ceci soit davantage poussé (d'ailleurs j'avais imaginé une fin différente, mais tant mieux d'être pris par surprise). Autre point à mettre au crédit de l'auteur, la description de son monde : les odeurs (le sable, l'asphalte, l'iode, l'univers de la photographie = j'avais l'impression d'y être parfois et de sentir ; et les relations entre les personnages.
En conclusion, c'est un roman d'anticipation, facile à lire (malgré un moindre intérêt pour moi envers l'intrigue politique), qui saura faire réfléchir, et que je recommande.
Acheter les livres de cet auteur sur
Les Dernières Actualités
Voir plus
Lecteurs de Vincent Verhelst (9)Voir plus
Quiz
Voir plus
portrait chinois, trouver cet auteur très connu (1)
S'il était un apéritif?
Martini gin
Champagne
Cocktail
Pastis
11 questions
104 lecteurs ont répondu
Thèmes :
littérature française
, poésie
, théâtre
, dessins
, filmsCréer un quiz sur cet auteur104 lecteurs ont répondu