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Lettre à Théo – vers le 10 septembre 1889
Quelle drôle de chose que la touche, le coup de brosse.
En plein air, exposé au vent, au soleil, à la curiosité des gens, on travaille comme on peut, on remplit sa toile à la diable. Alors pourtant on attrape le vrai et l’essentiel – le plus difficile c’est ça. – Mais lorsqu’on reprend après un temps cette étude et qu’on arrange ses coups de brosse dans le sens des objets, certes c’est plus harmonieux et agréable à voir, et on y ajoute ce qu’on a de sérénité et de sourire.
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