Un soir que j’étais sorti…
[…]
« L’amour ne connaît pas de fin.
Je t’aimerai, chère, je t’aimerai
Jusqu’à ce que l’Afrique rejoigne la Chine, Que le fleuve bondisse par-dessus la montagne
Et que les saumons chantent dans la rue,
Je t’aimerai jusqu’à ce que la mer
Repliée soit mise à sécher,
Et qu’au ciel les Pléiades tournent
Avec des clameurs d’oies sauvages.
Les années courront comme des lapins,
Car entre mes bras je serre
La Fleur de tous les Âges
Et le premier amour du monde. »
[…]
P. 42, extrait.