Il n’avait pas mesuré à quel point elle s’était habituée à vivre comme on le lui imposait. Aisha ne vivait pas comme elle voulait, mais en fonction de ce que les autres attendaient d’elle. Son père, sa famille, Allah. Dans tout le tableau, elle n’apparaissait nulle part. A l’image de ce mariage avec un policier : cela n’avait pas été son idée, mais celle de ses parents.
Lors de leur nuit de noces, Aisha, pour la première fois, avait abandonné sa timidité et satisfait à toutes ses exigences. Aveuglé par son désir sexuel, il avait pris son obéissance pour de la passion. » p 209 a – 13