Apparemment nous ne pouvons nous atteindre nous-mêmes que par nos propres histoires, par la manière dont nous les assumons, dont nous y sommes empêtrés, la manière dont ces empêtrements prennent forme, s’assouplissent ou deviennent inextricables.
Les histoires peuvent rappeler des blessures cicatrisées, qui peuvent à tout moment s’ouvrir de nouveau, ou encore des blessures qui ne guérissent pas du tout. Or tous ces histoires comportent ce stigmates ultime d’être mes histoires.
L’histoire en tout cas ne se laisse pas analyser comme un objet, parce qu’une chose n’est histoire que dans la mesure où je suis empêtré dans l’histoire.
Quand nous écoutons ou quand nous lisons une histoire, peuvent surgir des images en connexion avec l’histoire. Ce surgissement d’images est,, semble-t-il, plus ou moins prononcé chez les différents êtres humains.