La sonnerie fit l’effet d’un coup de canon assourdissant qui, de l’entrée, se propagea jusqu’à notre chambre. Je n’avais pas entendu la première sonnerie, tant j’étais dans l’inconscience du sommeil. Ou peut-être l’avais-je entendue, mais en rêve alors. Au second coup de sonnette, j’ouvris les yeux. Mon regard s’arrêta sur la nuque de Tom. Le bruit de la sonnette ne l’avait pas réveillé. Même un ouragan ne pouvait le réveiller. Quant à moi qui suis mère, comme toutes les mères, je ne peux m’offrir le luxe d’un sommeil profond.