À l’ombre de tes arbres, nous avons goûté la vraie liberté sous la protection de tes hospitaliers indigènes. Nous avons vécus la vie simple de tes enfants ; nous avons partagé leurs joies et leurs peines, et nous te quittons pour rentrer dans la civilisation, pour recommencer la lutte pour la vie, âpre, furieuse, égoïste… Chère Nouka-Hiva, combien de fois regretterons-nous ta simplicité dans la bataille où nous nous jetons, au milieu des civilisés cent fois pires, parfois, que tes sauvages qui nous avaient adoptés !