En 1968, William Shatner sort « The Transformed Man », un album chez Decca Records. C’est ce label qui refusa de signer les Beatles : le directeur artistique du label Dick Rowe fut par la suite surnommé « L’homme qui rejeta les Beatles », et on lui prête d'avoir conseillé à Brian Samuel Epstein, le manager de l'époque des Beatles, de : « Retourne[er] à Liverpool, M. Epstein, les groupes à guitares vont disparaître ».
Sur l’album, Shatner propose quelques reprises et autres curiosités dont un mélange entre les Fleurs du mal et Lucy in the Sky in Diamonds des Beatles :
« When the low and heavy sky presses like a lid
On the groaning heart a prey to slow cares,
And when from a horizon holding the whole orb
There is cast at us a dark sky more sad than night;
When earth is changed to a damp dungeon,
Where Hope, like a bat,
Flees beating the walls with its timorous wings,
And knocking its head on the rotting ceilings;
When the rain spreads out vast trails
Like the bars of a huge prison,
And when, like sordid spiders, silent people stretch
Threads to the depths of our brains,
Suddenly the bells jump furiously
And hurl to the sky a horrible shriek,
Like some wandering landless spirits
Starting an obstinate complaint.
- And long hearses, with no drums, no music,
File slowly through my soul: Hope,
Conquered, cries, and despotic atrocious Agony
Plants on my bent skull its flag of black."
Lucy in the sky with diamonds.
Lucy in the sky with diamonds.
Lucy in the sky with diamonds.
Aaaaah aaaaah...
Picture yourself... in a boat... on a river,
With... tangerine trees and marmalade skies!
Somebody calls you, you answer quite slowly,
A girl! With kaleidoscope eyes.
Cellophane flowers... of yellow, and green,
Towering over your head!
Look for the girl, with the sun, in her eyes...
And she's gone!
Lucy in the sky with diamonds.
Lucy in the sky with diamonds.
Lucy in the sky with diamonds.
Aaaaah aaaaah...
Follow her down... to a bridge, by a fountain,
Where rocking horse people eat marshmallow pies,
Everyone smiles, as you drift, past the flowers
That grow so incredibly high.
Newspaper taxis appear on the shore
Waiting to take you away.
Climb in the back, with your head, in the clouds,
And you're gone!
Lucy in the sky with diamonds.
Lucy in the sky with diamonds.
Lucy in the sky with diamonds.
Aaaaah aaaaah...
Picture yourself... on a train... in a station,
With... plasticine porters, with looking glass ties,
Suddenly! Someone! Is there! At the turnstyle!
The girl with kaleidoscope eyes.
Lucy in the sky with diamonds.
Lucy in the sky with diamonds.
Lucy in the sky with diamonds.
Lucy in the sky with diamonds.
Lucy in the sky with diamonds.
Lucy in the sky with diamonds. »
Même si John Lennon s’en défendait plus ou moins vigoureusement, cette chanson des Beatles est une référence au LSD.
William Shatner chantant - en fait cela se rapproche davantage du Sprechgesang - le LSD, ce n’est pas si stupéfiant que cela vu l’accroche de Star Trek, à savoir : « Espace, frontière de l'infini, vers laquelle voyage notre vaisseau spatial l’Enterprise. Sa mission de cinq ans : explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d'autres civilisations et au mépris du danger, avancer vers l’inconnu » qui peut se lire comme une expérience hallucinogène cosmique, comme un acid test galactique qui aurait transformé William Shatner à jamais. Également parce qu’en faisant tomber le R de Trek, William Shatner a signé la série TekWar dont quelques romans ont été traduits en français.
Au 22ème siècle, la drogue en vogue est le Tek : drogue digitale, ses effets sont les mêmes que ceux de la réalité simulée. Le personnage principal de la série, Jake Cardigan, ancien flic tombé pour trafic de Tek, est libéré, comme ce cycliste français qui prenait des ampoules, « à son insu ». Embarqué dans différentes aventures et complots, Jake Cardigan va traquer les barons de la TEK.
Cette série - ma critique vaut pour les trois premiers romans de la série traduits en français - est une curiosité : signée par William Shatner et écrite par un écrivain à gages, Ron Goulard - Shatner n’en a écrit que les grandes lignes -, ni série B, ni série Z, l'ensemble procure une expérience agréable de lecture - c’est ce que l’on demande à un roman - sans non plus créer un « effet d’écho » monstrueux.
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Pour les fans c'est un vrai petit bonheur!
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Un magnifique raccord entre Star Trek (1e generation) , Star Trek (Next generation) et ..... les borg !??
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Jim Kirk amoureux d'autre chose que son vaisseaux ?!! pas possible !
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J'ai lu ce livre a deux reprise et je n'ai pas cessé de rire. J'ai adoré l'humour et la franchise de William Shatner. J'ai redécouvert l'une de mes séries préférées. À tous les partisans de Star Trek, je recommande cette lecture qui nous transporte dans les coulisse d'une série culte.
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Même les héros vieillissent, c'est refuser de l'admettre qui serait folie et rester coincé dans de vieux réflexes, de vieilles rancoeurs, de vieilles habitudes, est le meilleur moyen de rater le futur. Un futur où ils ne tiendront pas le rôle qu'ils ont eu par le passé, mais telle est la nature des choses. C'est pour avoir du mal à l'admettre que Kirk se retrouve coincé dans le conflit central des cendres d'Eden.
Si le thème est intéressant, cela souffre tout de même d'un défaut: Shatner a du mal à se distinguer de son héros et sous sa plume, et celles de ses co-auteurs qui ont tout de même du fournir une bonne part du boulot, Kirk souffre de vieillir, oui, mais il a beau s'en plaindre en son for intérieur, une foule de petits détails gênent le message. Kirk a vaguement mal à l'épaule, mais il met ses adversaires au tapis, Kirk a le pas léger comme un Vulcain et le jugement sûr, Kirk ceci, Kirk cela, et à la fin, ses amis finissent par trouver qu'il avait raison de partir à l'autre bout de la galaxie avec une femme qui aurait pu être sa petite-fille!
Bref, Shatner , en tout cas en tant qu'écrivain, a un ego en pleine forme! Résultat, les autres personnages semblent plutôt grossièrement esquissés qu'autre chose: ils n'ont pas assez de texte pour se développer et passent leur temps à essayer de deviner ce que Kirk aurait fait dans le sac de noeuds où ils se sont fourrés.
C'est dommage que ce défaut gêne tant car le thème du héros vieillissant dans un monde en transformation est fascinant. Il n'est juste probablement pas sage de l'aborder pour un auteur qui s'identifie autant au héros en question!
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Jake Cardigan traque les seigneurs du TEK qui ont pour objectif de l'éliminer afin de reconquérir le marché mondial
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Dans un monde futuriste où les humains vivent en harmonie avec les robots et les cyborgs!! un docteur peut mettre fin aux effets du Tek mais tout le monde le recherchent et c'est à jake CARDIGAN de le ramener sain et sauf!!
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