Il est d’ailleurs encore, au dernier terme de l’infortune, une jouissance que le commun des hommes ne peut connaître, et qui vous paraîtra singulière, celle d’exister et de respirer. Je passe des journées entières de la belle saison, immobile sur ce rempart, à jouir de l’air et de la beauté de la nature : toutes mes idées alors sont vagues, indécises : la tristesse repose dans mon cœur sans l’accabler (…), et chaque site est un ami que je vois avec plaisir tous les jours. (p. 25-26).