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Citation de pilou62200


Babacool m'accueillit à la porte de mon appartement en remuant la queue. il commençait à se sentir chez lui, de toute évidence. Joséphine, elle, m'attendait étendue sur le canapé et feuilletait un magazine. Habillée, à ma grande stupéfaction.
Simon ! Donc mon intuition ne m'avait pas trompée, vous alliez venir ici... Simon ! C'est bien vous, derrière ce masque de carnaval ? Mais dans quel engin êtes-vous passé ? À quoi avez-vous occupé votre journée, grands dieux ?
C'était vrai, je ne l'avais quitté que le matin même. Une éternité semée de pétales de roses.
Joséphine, voyez-vous, j'ai reçu quelques coups. Du tout venant. La vie n'est qu'un long combat, et le Sseigneur m'a abandonné en cours de route.
Vous allez me raconter ça. Mais dites-moi, les autres parties de votre anatomie restent présentables, au moins ? Je peux très bien faire l'amour dans le noir. Vous me préparez une tequila boum boum ?
Cette fille était aussi déstabilisable qu'un culbuto. Sans doute parce qu'elle ne considérait que l'essentiel. Et l'essentiel, pour l'instant, se situait dans la pièce voisine, ma chambre. Quand je revins avec deux verres, elle envoyait promener, du bout de ses ongles de pieds carminés, la pochette de soie qui lui tenait lieu de culotte. Les chocs successifs que je subissais depuis le début de la journée allaient finir par avoir raison de moi.
Voyons un peu l'état de ce malade. Couchez-vous, Simon, s'il vous plaît. Ce que je fis, tant l'ordre me parut abrupte, indiscutable. Tennis, jeans, t-shirt succombèrent sous un assaut soyeux et parfumé.
Mais tour me semble en état de marche, mon amour, dit-elle à mon oreille.
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