L'affirmation selon laquelle on ne vit pas vraiment quand on écrit ne peut venir que de personnes concevant l'homme et sa vie comme un sujet et un objet. Ces personnes diraient peut-être qu'il faut avant tout vivre sa vie. Moi, je dirais que je vis et que ma vie vit aussi. Et mon écriture aussi. C'est pourquoi la question de savoir si l'on vit sa vie quand on écrit est mal posée. Une telle question ne vise qu'à placer l'homme au centre.