(Judaïsme et christianisme selon Freud).
Bref, si le christianisme représenta [à ses yeux] un certain progrès (Fortschritt) sur le plan psychologique, le judaïsme, lui, incarna le progrès culturel, intellectuel et spirituel. Sachant ce que nous savons de Freud, pouvons-nous douter un instant que les "hauteurs éthiques", la sublimation du sensoriel au profit du spirituel, la capacité d'abstraction étaient précisément les qualités auxquelles il attachait une suprême valeur, quand bien même il en déplorât le prix à payer ?
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