Bien que son nom signifie 'Bonne chance' en japonais, Daikichi est loin d'être chanceux dans la vie. Après avoir perdu son domicile et son travail, il trouve refuge dans un vieil immeuble abandonné le temps de se retourner. Très vite, il s'aperçoit que l'appartement n'est pas aussi abandonné qu'il ne le pensait en faisant la découverte d'un fantôme, celui d'une jeune fille qui s'est suicidée il y a de nombreuses années avant : Kana.
Itoshi no Kana est une comédie romantique qui laisse place aux bons sentiments. Une idylle va progressivement s'installer entre l'espiègle Kana et son nouveau colocataire. Elle aime la bière, les cerisiers en fleur et dormir dans les murs pour réflechir sur son existence, mais par dessus tout goûter aux joies de la chair avec celui qui deviendra son petit ami.
Daikichi reprend confiance en lui et partage des bonheurs simples de la vie avec celle qui réchauffe ses draps toutes les nuits. Entre scènes d'humour et d'ecchi, Itoshi no Kana est un manga auquel on s'attache très vite. Le dessin n'est pas le point fort de l'auteur, les traits sont simples et les visages ronds, mais on y trouve cependant un charme manifeste. Malgré les incohérences frappantes liés à l'apparence ectoplasmique de Kana qui s'avère incapable de toucher Daikichi selon certaines circonstances, on ne peut pas s'empêcher de trouver cette histoire d'amour très jolie au final.
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