Comme moi,il s'appelait Vincent.Il riait de la guerre et,quand j'allais chez lui,sa mère me donnait du tilleul-menthe et son père ,un vieux médecin, se moquait de ma peur.《 On aura toujours besoin de nous,disait-il,nous ne faisons pas de mal.》
Sur son pardessus ,il avait lui-même cousu une étoile et je me demandais si on l'obligeait à en mettre une sur sa plaque en bas.( Page 9).
On ne sait pas comment naissent les livres, une idée, une phrase, un sentiment, une émotion, une lumière, un pas, une lampe, une réflexion, une lettre, une carte postale, une vision, qui englobe le monde ou un détail qui s'en dégage, le cœur parle à l'esprit et la main court.
Le sable et l'Adriatique étaient argentés, les cabines, fermées. Un type retournait les matelas rayés. Il me fit penser au chauffeur de Porto d'Ischia, il avait une médaille en or sur sa poitrine bronzée.