La parole – ou plutôt la plume - est à Julie, petite Wallonne de 8 ans, habitante d’un pays improbable sur une planète improbable. Pas envie de grandir à l’ombre d’un centrale nucléaire dont les fissures ont la taille d’une pointe de crayon (au moins), au bord d’un fleuve pas toujours tranquille. Pas envie de devenir un adulte malheureux forcé de trimer pour remplir le frigo et payer les factures et qui, au bout du compte, ne sait plus qui il est.
Bof pas trop ma tasse de thé ces textes de fillette, même si je leur reconnais une justesse de ton. Certains les trouveront teintés de fraîcheur, moi je les ai trouvé naïfs et tristement communs.
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La narratrice, 8 ans (comme l'indique le titre), évoque son pays (la Belgique), l'école ("On fait la gym dans le réfectoire") et pose une réflexion sur le monde des adultes ("Des adultes heureux, ça existe, ça s'appelle des handicapés mentaux").
Ça m'a bien plu, ce livre à la syntaxe parfois étrange. L'auteure étant de ma génération, elle se remémore des choses qui furent mon quotidien également (affaire Dutroux, vente de porte-clef Walibi pour payer le matériel de gym...) et le fait avec humour et sensibilité. C'est juste et bien écrit.
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