Le mouvement artistique qui, partant de Florence, de Milan, de Pise, de Venise, avait gagné Rome et atteint dans cette ville son apogée à la tin de la première moitié du XVIe siècle, ne s’était que peu ralenti dans la Haute-Italie; on y construisit force palais et maints édifices religieux, mais ce fut désormais de Rome que les artistes reçurent leur impulsion. Il y aurait tout un volume à écrire sur les résultats de la centralisation en matière d’art; nous nous contenterons de dire ici, preuves en main, qu’elle fut déplorable pour l’art italien; qu’il y perdit son originalité et son indépendance et demeura impuissant, quand le moment fut arrivé de réagir contre l’envahissement du mauvais goût, devenu, pour ainsi dire, la règle générale.