Le plan de notre livre nous est imposé par la nature des choses. Après avoir indiqué la situation de l'art européen avant les Van Eyck, nous rappellerons le peu — le très peu — que l'on sait historiquement sur chacun des deux frères ; puis nous irons tout droit au retable de Saint-Bavon de Gand, point de départ et centre de tous les chemins de recherche. Le retable, en effet, est le seul ouvrage où l'on sache historiquement qu'Hubert a travaillé.