Le fait de prononcer le mot "guerre" n'est pas anodin et renvoie à l'introduction d'une législation d'exception : la suspension de l'état de droit et son remplacement par un état d'urgence sanitaire qui allait courir jusqu'à mi-juillet. Il fallait donner un cadre légal à la suppression de beaucoup de libertés, du fait du confinement : celle d'aller et venir, de se réunir, de se rendre sur son lieu de travail, d'entreprendre... L'état d'urgence sanitaire est voté précipitamment le 23 mars 2020. Certains parlent de "dictature sanitaire". Sans aller jusque-là, il est peu contestable que les libertés individuelles ont été sacrifiées sur l'autel de la santé!