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Citation de Lefso


C'était Ramos qui avait donné le feu vert à Richard Le Naire pour ce nouveau travail sur Ramsès II. En principe, la momie du pharaon, considérée depuis sa découverte en 1880 à Deir el-Bahri comme un trésor national, ne devait pas sortir de sa salle d'exposition, climatisée, du musée du Caire. L'établissement public, d'ailleurs, n'avait jamais accepté de la prêter pour des expositions temporaires, si prestigieuses fussent-elles. Même ce déplacement interne pour rejoindre les sous-sols où avait été installé le laboratoire, avait constitué une affaire d'État. L'absence de Ramsès II dans sa salle fétiche, la 56, constituait pour le musée, donc l'État, un manque à gagner Les touristes étrangers se rendaient d'abord au musée pour voir, de près, le plus grand des pharaons.
Mais Ramos avait obtenu l'autorisation présidentielle. Le Royal Mummies Project mené par Richard Le Naire exigeait des mesures d'exception. Il s'agissait de l'enquête médico-légale la plus complète jamais effectuée. Elle allait permettre d'étudier une à une toutes les momies royales de la salle 56, ainsi que la centaine d'autres que possédait le musée, de les dater précisément, de valider leur identité, d'en répertorier toutes les caractéristiques physiques et d'identifier les causes du décès. Autrement dit, d'écrire une nouvelle page de l'Histoire de l'Égypte. Voire de la réécrire disaient les opposants au projet.
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