Un des fondateurs du positivisme logique et un des premiers philosophes analytiques. Il fait partie du cercle de Vienne.
Réalise une critique du kantisme : ses propositions ne peuvent être interprétées comme des jugements de connaissance absolus et valides portant sur la réalité empirique du monde. Il rejette de la prétention de la métaphysique à se constituer comme science et propose une nouvelle théorie de la connaissance, reposant sur la distinction de l'empirique (connaissance synthétique) et de l'analytique, et dont le critère de vérité devra être déterminé par l'examen des propositions qui constituent les sciences. Il estime qu'il faut se tourner vers les systèmes de propositions par lesquels la science s'efforce de décrire la réalité, et, par un examen critique, éliminer de ces systèmes toutes les propositions qui peuvent être démontrées fausses. S'il reste un système, c'est celui-là qui peint la réalité exactement telle qu'elle est.
Il meurt assassiné par un de ses anciens étudiants.