Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Meuselwitz , le
30/08/1770
Mort(e) à : Hildburghausen , le
1/01/1848
Biographie :
Friedrich Karl Forberg est un philosophe et philologue allemand, né à Meuselwitz, dans le duché de Saxe-Altenbourg le 30 août 1770, mort à Hildburghausen le 1er janvier 1848.
Forberg fut un homme d’études à l’ancienne, c’est-à-dire un consciencieux humaniste. La philosophie, l’exégèse sacrée, la philologie le retinrent tour à tour. Finalement, ce fut à cette dernière qu’il s’attacha, la connaissance approfondie qu’il avait des littératures grecque et latine lui permettant de déchiffrer les auteurs anciens plus exactement que ne l’avaient fait ses prédécesseurs.
Nommé en 1793 professeur adjoint de la chaire de philosophie où enseignait Fichte, Forberg commença par adhérer sans restriction aux théories sociales de ce dernier, selon qui l’homme de lettres est, de tous les hommes, le plus complet. Ses premiers ouvrages eurent un caractère philosophique. Mais, dès avant 1800, la philosophie proprement dite, cessa de lui apparaître comme la science par excellence. Il s’en laissa distraire à la fois par des travaux d’exégèse et par le souci de défendre Fichte, dont il était devenu l’ami, et qui avait été accusé d’athéisme.
En 1807, Forberg fut nommé conservateur de la bibliothèque aulique de Cobourg. Parmi les ouvrages dont il avait désormais la charge, il découvrit un manuscrit de l'Hermaphroditus, recueil d’épigrammes et de fragments extraits des auteurs latins par un littérateur italien du XVe siècle, Antonio Beccadelli, Le savant Forberg s’attacha à annoter le recueil de Beccadelli chaque fois que d’utiles rapprochements avec un ou plusieurs auteurs anciens pouvaient faciliter l’intelligence de ce texte. Mais le commentateur était si érudit que, très vite, ses scholies submergèrent les pages auxquelles elles se rapportaient: dans ces conditions, il ne pouvait être question de les aligner au bas desdites pages. D’où la décision que prit Forberg de diviser son édition de l'Hermaphroditus en deux parties, composées, la première de l’ouvrage de Beccadelli, et la seconde de son propre travail, qu’il qualifia d’Apophoreta. c’est aux Apophoreta qu’on s’intéresse d’habitude, à la suite de la traduction procurée par Alcide Bonneau en 1882, et présentée par lui comme un « manuel d’érotologie classique »
+ Voir plusSource : Wikipédia
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