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3/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 17/01/1815
Mort(e) à : Paris , le 05/07/1899
Biographie :

Pierre Hippolyte Lucas est un entomologiste français.

C'est le frère de Prosper Lucas.

Il est aide-naturaliste puis assistant au Muséum national d'histoire naturelle. Il participe, de 1839 à 1842, à la Commission scientifique pour l'exploration de l'Algérie et s'occupe, à ce titre, de la faune de ce pays.

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INTRODUCTION : « Charles Lassailly [1806-1843] n'avait pas reçu en naissant la beauté de l'Apollon du Belvédère ; il était osseux et maigre, il avait des joues creuses et les yeux renfoncés sous d'épais sourcils […] À ces défauts physiques se joignait un certain décousu dans les idées, car il n'avait jamais bien pu devenir maître de son imagination ; des lectures nombreuses et sur tous les objets tourbillonnaient dans son cerveau ; son esprit était emporté de divers côtés tour à tour, comme les feuilles détachées de l'arbre par l'ouragan. le jour se faisait quelquefois mais avec peine dans ce chaos. Sous cette enveloppe singulière, et avec ces imperfections intellectuelles, il possédait un coeur généreux, dévoué, sincère, un coeur excellent ; l'émotion était prompte sur lui et l'exaltation facile. Il pleurait comme un enfant, à la moindre occasion, et quoiqu'il supportât avec assez de courage les difficultés d'une vie laborieuse, il sentait que la force de résistance lui manquerait un jour, et qu'il serait accablé sous le fardeau de la mauvaise fortune. […] […] Figurez-vous le pauvre diable amoureux d'une grande dame à équipages, ayant sa loge à l'Opéra, jeune et superbe, entourée d'un cercle brillant d'adorateurs. […] Notre pauvre Lassailly […] n'eut plus qu'une idée, un désir, une occupation : Revoir son inconnue ou mourir. L'amour est patient, obstiné, infatigable. […] mais il se consola, en pensant qu'il n'ignorait plus où elle demeurait, qu'il avait un but à ses pas, qu'il parviendrait à savoir son nom, à connaître les endroits où elle avait l'habitude d'aller ; sa vision, enfin, revêtait une forme visible et réelle ; il eut la délicatesse de ne pas se représenter aux yeux de la jeune dame […] pendant quelque jours, afin de faire oublier ce qu'il y avait eu d'anormal dans sa conduite ; mais ce temps il l'employa à se procurer en secret tous les renseignements qu'il souhaitait d'apprendre. […] L'époque de la villégiature étant arrivée sur ces entrefaites, la dame alla à la campagne aux environs de Paris. […] ce que je sais, c'est que le malheureux errait toute la journée autour de la villa comma Adam aux portes du paradis terrestre […] […] Je l'ai vue depuis à l'Opéra ; je l'ai reconnue sur la désignation qu'il avait faite involontairement de sa loge ; elle méritait d'être adorée ; mais lui ne devait la revoir. […] il […] alla aux informations et apprit que celle qui emportait sa vie (elle l'emportait en effet) venait de partir pour faire un voyage en Italie. Il éprouva un chagrin profond. Son coeur se déchira. Il rentra chez lui en sanglotant. Je le rencontrai quelques jours après. Ce n'était plus le même homme. Un abattement extrême, une prostration de toutes les forces me firent juger tout de suite qu'il lui était survenu quelque malheur. Je lui demandais la cause de ce changement ; il m'apprit en peu de mots ce qui s'était passé, et me quitta sans être sensible à une petite nouvelle que je lui ménageais. Il m'avait prié de rendre compte d'un livre de lui, le livre le plus bizarre qui ait jamais été écrit, et qui était intitulé : Les roueries de Trialph. […] je ne fus pas surpris lorsque je sus, plus tard, qu'il avait donné quelques signes de déraison, et qu'on l'avait conduit dans une maison de santé. […] » (Hippolyte Lucas, Portraits et souvenirs littéraires, Paris, E. Plon, Nourrit et Cie, 1890, 264 p.) «  Après tout, ce sont me mémoires que je signe. J'ai nom Trialph. Point de généalogie. Je sais seulement que Trialph vient de Trieilph. Cette expression, dans la langue danoise, signifie : Gâchis. » CHAPITRES : 0:02 — 1er extrait ; 0:42 — Introduction ; 1:07 — 2e extr. ; 1:29 — 3e extr. ; 1:49 — 4e extr. ; 2:19 — 5e extr. ; 4:02 — 6e extr. ; 4:50 — 7e extr. ; 5:49 — 8e extr. ; 6:24 — 9e extr. ; 6:45 — 10e extr. ; 8:44 — 11e extr. ; 9:30 — 12e extr. ; 10:28 — Générique. RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Charles Lassailly, Les roueries de Trialph : Notre contemporain avant son suicide, Paris, Sylvestre, 1833, 371 p. IMAGE D'ILLUSTRATION : Les rues de Paris, sous la direction de Louis Lurine, tome 1er, Paris, G. Kugelmann, 1844, 398 p. BANDE SONORE ORIGINALE : Scott Buckley — The Long Dark The Long Dark by Scott Buckley is licensed under an Attribution 4.0 (CC BY 4.0) license. https://www.free-stock-music.com/scott-buckley-the-long-dark.html LIVRES DU VEILLEUR DES LIVRES : CE MONDE SIMIEN : https://youtu.be/REZ802zpqow VERSION PAPIER (Broché) : https://www.amazon.fr/dp/B0C6NCL9YH VERSION NUMÉRIQUE (.pdf) : https://payhip.com/b/VNA9W VOYAGE À PLOUTOPIE : https://youtu.be/uUy7rRMyrHg VERSION PAPIER (Broché) : https://www.amazon.fr/dp/

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