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3/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1842
Mort(e) : 1912
Biographie :

Historien, critique d’art, Anatole Leroy-Beaulieu a beaucoup voyagé avant d’étudier la Russie, la Pologne, la péninsule balkanique. Il se fait très vite remarquer par son magistral ouvrage sur « l’Empire des Tsars » qui lui ouvre les portes de la rue Saint-Guillaume où il enseigne de 1880 à 1912. Ses cours portent sur la situation et l’histoire politique des principaux Etats européens, les intérêts européens hors d’Europe, les régimes de la Turquie, de la Russie et de la Perse, et les doctrines de la haine. Cet homme est d’une grande liberté d’esprit. Dreyfusard, il n’hésite pas à défendre également la cause des peuples asservis, non seulement les Arméniens, mais aussi les Finlandais, et les Polonais qu’il encourageait à la résistance. Au temps d’Anatole Leroy-Beaulieu, la proportion des élèves polonais fréquentant l’institution est substantielle. En 1906, Il succède à Emile Boutmy à la tête de l’Ecole Libre des Sciences Politiques. Son septennat est marqué par un renouvellement du corps professoral et la continuation de l’ascension de l’Ecole.


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Source : http://www.sciences-po.fr/presse/travaux/leroy-beaulieu.htm
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Si le vieux-croyant révère ainsi la lettre, c'est qu'à ses yeux la lettre et l'esprit sont indossociablement unis, que, dans la religion, les formes et le fond sont également divins. Pour lui, le christianisme est quelque chose d'absolu, le culte aussi bien que le dogme ; c'est un tout complet dont toutes les parties se tiennent. […]

Tout est saint dans les choses saintes, tout est profond et mystérieux, tout est incommutable et adorable dans le culte du Seigneur. Sans pouvoir formuler sa doctrine, le starovère fait de la religion une sorte de figure achevée, de représentation adéquate du monde surnaturel. Ainsi compris, le vieux-croyant, qui se faisait brûler vif pour un signe de croix, arracher la langue pour un double alleluia, devient éminemment religieux ; ce qui l'égare, c'est en quelque sorte l'excès de religion. Son formalisme a pour principe le symbolisme, ou, pour mieux dire, le raskol n'est que l'hérésie du symbolisme.
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Au milieu de toutes nos divisions, il est un point sur lequel nous sommes tous d'accord. La France passe, aujourd'hui, par la crise la plus grave qu'elle ait traversée, depuis la guerre et la Commune. D'où vient cette crise où se sont brisées, en quelques mois, tant de vieilles amitiés, et où les passions des partis et les haines de sectes ont pris une âpreté nouvelle ? Elle provient, faut-il le rappeler ? De l'Affaire qui a si lamentablement divisé le pays. Elle vient, surtout, de ce que, au lieu de rester, pour tous, une douloureuse affaire judiciaire, l'angoissant procès est tombé aux mains des partis qui l'ont exploité en sens inverse, au profit de leurs intérêts et de leurs passions. Si la France en a tant souffert, si elle en reste profondément divisée, c'est qu'ils étaient en trop petit nombre, les combattants qui, dans cette confuse mêlée, luttaient, uniquement, pour ce qu'ils croyaient la vérité et la justice, se faisant scrupule de rien blesser de respectable, n'ayant en vue que la justification de l'innocence ou le châtiment du crime.
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Au lieu d'une anomalie, le triomphe de ces tribus de sang mêlé sur des concurrents moins mésalliés est un phénomène qui s'est souvent reproduit dans l'histoire. Ces peuples, issus de races diverses, regagnent en vigueur ce qui leur manque en délicatesse.
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Ce livre s'adresse aux esprits libres. Il heurte bien des préjugés, et il n'en flatte aucun, ce qui n'est pas pour plaire au grand nombre. Il traite de questions où l’on est si peu habitué à l'impartialité qu'on est mal disposé à la tolérer, et que plus d'un lecteur s'en pourra scandaliser comme d'une offense et d'une contradiction. J'ose dire, cependant, que ce volume est partout animé du même esprit, et que je n'ai jamais rien écrit qui eût plus d'unité.
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