Je n’ai jamais ressenti une nécessité intérieure d’écrire. Cela a toujours été le fait d’une contrainte extérieure. Matériellement, ma vie a été si difficile, qu’elle a constamment projeté autour de moi une ombre de mort. Pour échapper à cette mort, pour surmonter les difficultés matérielles de mon époque, pour oublier la malédiction des cieux déserts, j’ai écrit ou plutôt j’y ai été contraint par mon entourage.