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4.33/5 (sur 3 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Cuggiono , le 12/02/1950
Biographie :

Angelo Branduardi est un cantautore (auteur-compositeur-interprète) italien
Il étudie le violon au conservatoire de Gênes.
Publiant son premier album en 1974, il connaît un grand succès en France au début des années 1980 avec deux disques d'Or, les paroles françaises de ses chansons étant signées Étienne Roda-Gil. Il se fera beaucoup plus discret dès la fin de la décennie 1980.
Ses musiques sont largement inspirées des musiques du monde ainsi que des œuvres médiévales ou baroques.


Source : Wikipedia
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Tout l'or du monde (Concert Bordeaux).


Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Angelo Branduardi
La demoiselle.

C'est la demoiselle
Marchant sur le ruisseau
Qui t'a rendu bien malade
Elle t'a pris ton ombre
Ton rire, ta joie
Elle ne reviendra pas.

Dans le grand silence
Des souvenirs perdus
Tu trembles et tu t'agites
Tu veux ton enfance
Ton ombre, ta voix
Elles ne reviendront pas.
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Angelo Branduardi
Le Don du Cerf

Dites-moi mon maître
De tant de terre et tant d'eau
De tous vos voyages
Lequel est le plus beau ?

Les têtes coupées en quatre
De grands et vieux tigres,
En tapis qui s'étirent
Aux pieds de ta vie.

Sur les collines
Au mois des grandes chasses
Dans tout l'espace
Je marchais sans repos

C'est ainsi que le cœur gros, en boule
Je tendais pièges et collets en foule
Mais c'est un cerf magnifique
Qui devant moi se dressa.

Mon destin s'achève
La mort est sur mon dos
Tout ce qu'elle me laisse
Je t'en ferai cadeau.

Mes deux grandes cornes
Les bois des bêtes,
Dans mes deux oreilles,
Tu pourras boire,
Aux demoiselles du miroir de mes yeux d'eau,
De mon poil lisse
Fais-toi faire des pinceaux

Si mes chairs te nourrissent demain
C'est ma peau qui te réchauffera
Et le plus grand des courages
De mon foie tu tireras

Et encore une fois, mon Seigneur-roi
Le corps de ton cerf te fera gloire
Chair résignée de l'histoire
Et en toi il fleurira.

Dites-moi mon maître
De tant de terre et tant d'eau
De tous vos voyages
Lequel est le plus beau ?
Lequel est le plus beau ?...
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Je revois l'étang de mon enfance
Où les roseaux et toutes les mousses dansent
Et tous les miens qui n'ont pas eu la chance
D'avoir un fils sans espérance.
Mais ils m'aiment comme ils aiment la terre
Ingrate à leurs souffrances à leur misère
Si quelqu'un me salissait de reproches
Ils montreraient la pointe de leur pioche.
Paysans pauvres mes père et mère
Attachés à la boue de cette terre
Craignant les seigneurs et leurs colères
Pauvres parents qui n'êtes même pas fiers
D'avoir un fils poète qui se promène
Dont on parle chez les rois et chez les reines
Qui dans des escarpins vernis et sages
Blesse ses pieds larges et son courage.
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Bonne nuit faucille de la lune
Brillante dans les blés qui te font brune
De ma fenêtre j'aboie des mots que j'aime
Quand dans le ciel je te vois pleine
La nuit semble si claire
Qu'on aimerait bien mourir pour se distraire
Qu'importe si mon esprit bat la campagne
Et qu'on montre du doigt mon idéal

Cheval presque mort et débonnaire
À ton galop sans hâte et sans mystère
J'apprends comme d'un maître solitaire
À chanter toutes les joies de la terre
De ma tête comme d'une grappe mure
Coule le vin chaud de ma chevelure

De mon sang sur une immense voile pure,
Je veux écrire les rêves des nuits futures...

Confession d'un malandrin.
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Angelo Branduardi
Ce qui de la terre s'en va

Que peut dire la roche à la neige
Qui fond et s'en va ?
Pas de tendre poésie, mais ça...

Va-t'en vers le fleuve
Toi ma neige à moi
Herbes, fleurs et feuilles
Que la pluie sale mêlera
Le cercle qui se brise
Sur la vie, se fermera.

Que peut dire la mère à la fille
Qui grandit déjà ?
Pas de tendre poésie, mais ça...

Va-t'en vers le fleuve
Où la neige va
Tu parviendras vite
Où je suis déjà et pour toi
Le cercle qui se brise
Sur la vie, se fermera.

Ce qui de la terre s'en va
En son sein reviendra
Ce qui de la terre s'en va
En son sein reviendra
Ce qui de la terre s'en va
En son sein reviendra...

Que peut dire la branche à la feuille
Quand l'automne est là ?
Pas de tendre poésie, mais ça...

Va-t'en vers le fleuve
Où la neige va
Un printemps de terre
Sur un nouveau ciel reviendra
Le cercle qui se brise
Sur la vie, se fermera.

Que peut dire un vieux qu'on emporte
Quand la mort est là ?
Pas de tendre poésie, mais ça...

Allez vers le fleuve
M'attendre là-bas
Où dansent les choses
Ce qui jamais ne finira
Le cercle qui se brise
Sur la vie, se fermera.

Ce qui de la terre s'en va
En son sein reviendra
Ce qui de la terre s'en va
En son sein reviendra
Ce qui de la terre s'en va
En son sein reviendra...
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Je passe les cheveux fous dans vos villages,
La tête comme embrasée d'un phare qu'on allume
Aux vents soumis je chante des orages
Aux champs labourés la nuit des plages.
Les arbres voient la lame de mon visage
Où glisse la souillure des injures
Je dis au vent l'histoire de ma chevelure
qui m'habille et me rassure.
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J'aime encore ma terre, bien qu'affligée
de troupes avares et sévères
c'est le cri sale des porcs que je préfère
à tous les discours qui m'indiffèrent.
Je suis malade d'enfance et de sourires
de frais crépuscules passés sans rien dire
Je crois voir les arbres qui s'étirent
se réchauffer puis s'endormir.
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Angelo Branduardi
À la Foire de l'Est

À la foire de l'Est pour deux pommes
Une petite taupe mon père m'avait achetée
À la foire de l'Est pour deux pommes
Une petite taupe mon père m'avait achetée

Soudain la chatte mange la taupe
Qu'à la foire mon père m'avait achetée
Soudain la chatte mange la taupe
Qu'à la foire mon père m'avait achetée

À la foire de l'Est pour deux pommes
Une petite taupe mon père m'avait achetée
Soudain la chienne
Mord la chatte
Qui mangeait la taupe
Qu'à la foire mon père m'avait achetée

À la foire de l'Est pour deux pommes
Une petite taupe mon père m'avait achetée
Soudain la trique
Frappe la chienne
Qui mordait la chatte
Qui mangeait la taupe
Qu'à la foire mon père m'avait achetée

À la foire de l'Est pour deux pommes
Une petite taupe mon père m'avait achetée
Soudain la flamme
Brûle la trique
Qui frappait la chienne
Qui mordait la chatte
Qui mangeait la taupe
Qu'à la foire mon père m'avait achetée

À la foire de l'Est pour deux pommes
Une petite taupe mon père m'avait achetée
Soudain l'averse
Ruine la flamme
Qui brûlait la trique
Qui frappait la chienne
Qui mordait la chatte
Qui mangeait la taupe
Qu'à la foire mon père m'avait achetée

À la foire de l'Est pour deux pommes
Une petite taupe mon père m'avait achetée
Soudain la bête
Vient boire l'averse
Qui ruinait la flamme
Qui brûlait la trique
Qui frappait la chienne
Qui mordait la chatte
Qui mangeait la taupe
Qu'à la foire mon père m'avait achetée

À la foire de l'Est pour deux pommes
Une petite taupe mon père m'avait achetée
Et l'égorgeur frappe
Et tue la bête
Qui buvait l'averse
Qui ruinait la flamme
Qui brûlait la trique
Qui frappait la chienne
Qui mordait la chatte
Qui mangeait la taupe
Qu'à la foire mon père m'avait achetée

C'est l'ange de la mort
Qui saigne l'égorgeur
Qui tuait la bête
Qui buvait l'averse
Qui ruinait la flamme
Qui brûlait la trique
Qui frappait la chienne
Qui mordait la chatte
Qui mangeait la taupe
Qu'à la foire mon père m'avait achetée

À la foire de l'Est pour deux pommes
Une petite taupe mon père m'avait achetée
C'est enfin le Seigneur
Qui emporte l'ange
Qui saignait l'égorgeur
Qui tuait la bête
Qui buvait l'averse
Qui ruinait la flamme
Qui brûlait la trique
Qui frappait la chienne
Qui mordait la chatte
Qui mangeait la taupe
Qu'à la foire mon père m'avait achetée

À la foire de l'Est pour deux pommes
Une petite taupe mon père m'avait achetée
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Il me reste des souvenirs qui saignent
De larcins de pain dans la luzerne
Et toi et moi mangions comme deux frères
Chien et enfant se partageant la terre
Je suis toujours le même, le sang,
Les désirs, les mêmes haines
Sur ce tapis de mots qui se déroule
Je pourrais jeter mon coeur à vos poules.
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Si tu penses, pense à moi
Je vais chercher l'Or du Monde
Sans valises et sans compas
Plus loin, plus loin que le pôle...

Caravanes qui s'envolent
Marcheurs en longues files
Cherchant dans la Terre la Loi,
Le métal nouveau, tout l'Or du Monde...

Y a des gens qui disent Allons vers la nuit
D'autres répondent Ils sons malades
Mais tout l'équipage se persuade
Qu'il ne reviendra pas sans la gloire...

Sous le grand soleil qui fuit par lambeaux
Où la mer et le ciel fusionnent
Si au moins nous avions moins de misères
Nous dirions que nous sommes dieux sur la terre !
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