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3.33/5 (sur 3 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Maastricht , le 05/01/1806
Mort(e) à : Saint-Josse-ten-Noode , le 01/12/1874
Biographie :

André Henri Constant Van Hasselt, est un poète et historien belge.
Très jeune, il est passionné par la poésie, se servant de préférence de la langue française, bien qu'elle ne fût pas sa langue maternelle. À côté de son activité poétique, Van Hasselt publia également des ouvrages historiques.
Toutefois ces œuvres furent discréditées car l'historien contemporain Alfred Michiels accusa ces ouvrages de plagiat.

Source : wikipedia
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Aux Étoiles.

Und wüssten sie mein Wehe,
Die goldnen Sternelein,
Sie kämen aus ihrer Höhe,
Und sprächen Trost mir ein.
H. Heine.


Ô splendeurs du ciel, douces fleurs de l’ombre,
Lis épanouis,
Qui brillez là-haut, qui brillez sans nombre
Au jardin des nuits !

Sous la main de Dieu blanches fleurs écloses
Au matin des jours,
Un soleil suffit pour flétrir nos roses ;
Vous brillez toujours

Rien ne vous ternit. Pas de main profane,
Fleurs de diamants,
Pas d’orage obscur qui vous brise et fane
Vos bouquets charmants.

Que de fois à l’heure où le jour décline,
Que de fois le soir,
Triste et recueilli, seul sur la colline,
Seul je vais m’asseoir !

Je vous vois ouvrir vos corolles blanches,
Chastes fleurs du ciel,
Quand les rossignols chantent sur les branches
Leurs chansons de miel.

Et les fleurs des bois, et les fleurs des plaines,
Font monter vers vous
Toutes leurs senteurs, toutes leurs haleines,
Leurs parfums si doux.

Comme cet encens qui, la nuit, s’élève
Vers le ciel ainsi,
Que ne puis-je, hélas ! monde auquel je rêve,
M’en aller aussi !
Juin 1854.

p.25-26-27
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La migration des oiseaux.

Et migrare vos faciam.
Amos, V, 27.


Voici, voici venir le temps des hautes crues,
Fleuves, et vous coulez où Dieu vous fait couler.
Voici venir l’hiver, ô triangles des grues,
Et vous allez au sud où Dieu vous dit d’aller.

Le long des lacs profonds et des mers boréales,
Au fond du nord, où monte à minuit le soleil,
Vous avez vu briller ces clartés idéales
Que lé pôle dessine à l’horizon vermeil.

Vous avez mesuré de vos ailes brumeuses
Ces golfes et ces caps où se heurtent les flots,
Rêvé, le jour, au bruit des vagues écumeuses,
Et reposé, la nuit, sous le toit des bouleaux.

Au bord des grands marais, au bord des eaux grondantes,
Voyageuses de l’air, vous avez, tout l’été,
Fait, du matin au soir, vos chasses abondantes
Et vécu dans la joie et la prospérité.

Et voici que le vent mugit, et que commence
L’hiver aux jours obscurs, l’hiver aux longs ennuis ;
Et vous voilà partant pour ce voyage immense
Que vous continuez même pendant les nuits.

Bientôt vous franchirez les grands déserts numides,
Les sirtes de Libye et l’oasis d’Ammon,
Et vos cris salûront, du haut des pyramides,
Le fleuve de Memphis, le Nil au gras limon.

Et, tandis que le froid de ses neiges moroses
Étendra le manteau sur nos bords désolés,
Vous vivrez au milieu des lotus aux fleurs roses
Et sous le vert abri des palmiers étoilés.

Mais, le printemps venu, vos ailes palpitantes
Regagneront le nord en automne quitté.
Vous alternez ainsi, tour à tour habitantes
Du sud pendant l’hiver, du nord pendant l’été.

Nous ferons tous un jour aussi notre voyage,
Mais seuls, dans une nuit ténébreuse où les pas
Trébuchent, comme ils font sous un obscur nuage ;
Et, partis une fois, nous n’en reviendrons pas.

Heureux qui trouve au bout de cette route morne,
Ô vaste éternité que rêvent tous nos jours,
Ce bonheur calme et pur qui n’a ni fin ni borne
Sous les palmiers du ciel qui fleuriront toujours !

Octobre 1856.

p.54-55-56
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Depuis longtemps mes ouvrages ont subi toutes les épreuves possibles en Italie et en Espagne, où ils se trouvent encore exposés sans que j'ai reçu la nouvelle de leur condamnation. Vous n'avez qu'à soumettre les vôtres à la même épreuve et à la même censure. Voilà le seul défi que j'accepte.
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Rêverie en pleine mer.

Das Meer hat seine Perlen,
xxxxDer Himmel hat seine Sterne..
H. Heine.


La mer dans son flot qui déferle,
La mer dans son flot va roulant
La nacre où tu brilles, ô perle,
Joyau de l’abîme hurlant.

La nuit, de splendeurs diaprée,
Et d’astres et d’astres encor,
Émaille sa voûte azurée,
Étoiles, de votre trésor.

Pourtant, océans d’où les voiles
Regardent sans cesse le ciel,
Nuits mornes et pleines d’étoiles,
Je sais un trésor plus réel.

La nuit a des astres, dont l’ombre
S’éclaire du soir jusqu’au jour.
La mer a des perles sans nombre.
Plus riche, mon cœur a l’amour.

Mai 1836.
p.303-304
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Le jardin du cœur.

Tecum pars mea major abit.
Auson. Epigramm. CIII


Au jardin de mon cœur combien de fleurs écloses
Naguère encor,
Lilas aux doux parfums, boules de neige, et roses
Et boutons d’or ;

Myrte aux grappes de nacre, œillets aux feuilles blanches,
Jasmins d’or pur,
Lis aux coupes d’ivoire, anémones, pervenches,
Asters d’azur !

Comme elles rayonnaient toutes ces fleurs charmantes
Au jour vermeil,
Sans redouter les vents glacés ni les tourmentes
Ni le soleil !

C’est que vous étiez là, ma blonde jardinière,
Vous, leur vrai jour,
Vous pour qui fleurissaient leur beauté printanière
Et leur amour ;

Vous, l’aube de mon ciel, vous, cette âme choisie,
Qui leur donniez
Leur grâce, leur parfum, toute la poésie
Que vous aviez.

Mais, vous absente, vous, pauvre étoile éclipsée
Avant le temps,
Plus rien ne leur rendra leur splendeur effacée
Ni leur printemps.

Tout ce qui fleurissait de charmant en moi-même
Et de si doux,
Tout est mort désormais aussi, mon bien suprême,
Mort avec vous.

Car vous n’êtes plus là qui donniez, empressée,
Aux pauvres fleurs
Pour soleil votre frais sourire et pour rosée
Souvent vos pleurs.

Septembre 1835.

p.41-42-43
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Dès lors, il commença cette vie active et laborieuse qui fournit un si grand nombre de chefs-d'œuvre qu'on est presque tenté de nier qu'un seul homme ait pu les produire.
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