Nationalité : France
Né(e) à : Pluméliau, Morbihan , le 21/01/1941
Mort(e) à : Paris , le 13/06/2021
Né(e) à : Pluméliau, Morbihan , le 21/01/1941
Mort(e) à : Paris , le 13/06/2021
Biographie :
Danielle Gourevitch, née Danielle Leherpeux, est une philologue classique française, et historienne de la médecine.
Elle fait ses études à l'École normale supérieure (1961-1964) où elle est agrégée de grammaire en 1964 et diplômée de l'École Pratique des Hautes Études en 1965.
Elle entame une carrière d'enseignant au lycée de jeunes filles de Fontainebleau (Lycée François-Couperin), puis elle est à l'École française de Rome (1966-1969).
Pendant 20 ans, elle est professeur des universités à Nanterre (1969-1989) et docteur es lettres en 1981, sa thèse est intitulée "Recherches sur l'idée et le vécu de la santé et de la maladie dans le monde gréco-romain aux époques hellénistique et romaine".
En 1989, elle est directeur d'études à l’École pratique des hautes études (sciences historiques et philologiques, chaire d'histoire de la médecine) ; à la retraite depuis 2008.
Son principal domaine est celui de la médecine grecque et romaine, en particulier sur la gynécologie, et sur la place des femmes vues à travers les textes médicaux ; ainsi que sur les médecins, historiens ou érudits, du XIXe siècle.
Elle est l’auteure de nombreux ouvrages et articles consacrés à la médecine gréco-romaine et à l’histoire de la médecine au XIXe siècle: "Le Triangle hippocratique dans le monde gréco-romain : le malade sa maladie et son médecin", Paris, 1984 ; "Le Mal d’être femme. La femme et la médecine à Rome", Paris, 1984 ; "Les Maladies dans l'art antique", en coll. avec Mirko Grmek, Paris, 1998 ; "Soranos d’Éphèse, Maladies des femmes", 4 volumes, éd. critique, traduction et commentaire, Paris, 1988-2000.
son site : http://www.dgourevitch.fr/
+ Voir plusDanielle Gourevitch, née Danielle Leherpeux, est une philologue classique française, et historienne de la médecine.
Elle fait ses études à l'École normale supérieure (1961-1964) où elle est agrégée de grammaire en 1964 et diplômée de l'École Pratique des Hautes Études en 1965.
Elle entame une carrière d'enseignant au lycée de jeunes filles de Fontainebleau (Lycée François-Couperin), puis elle est à l'École française de Rome (1966-1969).
Pendant 20 ans, elle est professeur des universités à Nanterre (1969-1989) et docteur es lettres en 1981, sa thèse est intitulée "Recherches sur l'idée et le vécu de la santé et de la maladie dans le monde gréco-romain aux époques hellénistique et romaine".
En 1989, elle est directeur d'études à l’École pratique des hautes études (sciences historiques et philologiques, chaire d'histoire de la médecine) ; à la retraite depuis 2008.
Son principal domaine est celui de la médecine grecque et romaine, en particulier sur la gynécologie, et sur la place des femmes vues à travers les textes médicaux ; ainsi que sur les médecins, historiens ou érudits, du XIXe siècle.
Elle est l’auteure de nombreux ouvrages et articles consacrés à la médecine gréco-romaine et à l’histoire de la médecine au XIXe siècle: "Le Triangle hippocratique dans le monde gréco-romain : le malade sa maladie et son médecin", Paris, 1984 ; "Le Mal d’être femme. La femme et la médecine à Rome", Paris, 1984 ; "Les Maladies dans l'art antique", en coll. avec Mirko Grmek, Paris, 1998 ; "Soranos d’Éphèse, Maladies des femmes", 4 volumes, éd. critique, traduction et commentaire, Paris, 1988-2000.
son site : http://www.dgourevitch.fr/
Source : Belles lettres et http://www.academiedentaire.fr/
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Citations et extraits (3)
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Pour « la fabrication de l’enfant », le désir est absolument indispensable chez l’homme car « si le désir est absent, le sperme ne peut être émis par les mâles ». Chez les femmes c’est moins sûr puisque « des femmes, prises de force, sont néanmoins tombées enceintes »
le désir :
Pour la fabrication de l’enfant, le désir est absolument indispensable chez l’homme (…) ; chez les femmes c’est moins sûr puisque « des femmes prises de force sont néanmoins tombées enceintes ».
Ce problème du viol est expédié en quelques mots par Soranos :
Les femmes qui sont violées le veulent bien, et « de toute façon elles ressentaient elles aussi le désir, mais un désir obscurci par un jugement de l’esprit ». Bref, toute femme qui conçoit a connu peu ou prou « le désir instinctif du rapprochement sexuel ».
Pour la fabrication de l’enfant, le désir est absolument indispensable chez l’homme (…) ; chez les femmes c’est moins sûr puisque « des femmes prises de force sont néanmoins tombées enceintes ».
Ce problème du viol est expédié en quelques mots par Soranos :
Les femmes qui sont violées le veulent bien, et « de toute façon elles ressentaient elles aussi le désir, mais un désir obscurci par un jugement de l’esprit ». Bref, toute femme qui conçoit a connu peu ou prou « le désir instinctif du rapprochement sexuel ».
Comment concevoir :
soit donc un couple qui désire concevoir. Il peut toujours recourir à la magie : la femme alors mange une matrice de hase ou de la bave de brebis.
soit donc un couple qui désire concevoir. Il peut toujours recourir à la magie : la femme alors mange une matrice de hase ou de la bave de brebis.
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