Né(e) à : Toulon , 1971
Écrivaine et archiviste
Valérie Baud commence sa carrière professionnelle en gérant une agence d’intérim à Avignon. La découverte de lettres familiales vieilles d’un siècle et demi, détermine une nouvelle vocation vers le domaine des archives. Valérie Baud rejoint le service patrimoine de la ville d’Issoudun, puis les Archives départementales de l’Indre, aujourd’hui, le Musée du Louvre.
Cette révélation pour la sauvegarde de la mémoire s’accompagne d’un travail constant d’écriture qui aboutit en 2019 à la publication d’un premier roman, Possibles, (Éditions Vent solars), qui traite de la liberté d’aimer.
Collaboration avec des artistes, publications de poèmes pour la revue
En 2020, la photographe Fabienne Forel a choisi un texte de Valérie Baud pour créer le livre d’artiste L’heure sombre, présenté au festival de la photographie, Arles 2021.
Valérie Baud anime régulièrement une chronique radio, J’écris ton nom pour l’émission Homomicro.
Toulonnaise, elle vit et travaille à Paris.
Son engagement pour le patrimoine reconnu elle est Chevalier des arts et des lettres.
le 11/02/2019
Valérie Baud était l'invitée de :
HomoMicro «
https://bit.ly/2GKCYuf
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Les souvenirs réclament la lumière, ils insistent pour éclore.
Ce récit s'impose avant la dissolution des jours."
Romans LGBTQIA+
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144 livres
Quiz des sommets
"– Non, pour te le dire franchement, je ne trouve pas que ce soit si formidable, dit Hans Castorp. Où sont donc les glaciers et les cimes blanches et les géants de la montagne ? Ces machins ne sont tout de même pas bien haut, il me semble. – Si, ils sont haut, répondit Joachim. Tu vois presque partout la limite des arbres. Elle est même marquée avec une netteté particulièrement frappante, les pins s’arrêtent, et puis tout s’arrête, il n’y a plus rien, rien que des rochers, comme tu peux t’en rendre compte. De l’autre côté, là-bas, à droite de la Dent Noire, de cette corne là-haut, tu as même un glacier. Vois-tu encore le bleu ? Il n’est pas grand, mais c’est un glacier authentique, le glacier de la Scaletta. Piz Michel et le Tinzenhorn, dans le creux, tu ne peux pas les voir d’ici, restent également toute l’année sous la neige. – Sous la neige éternelle, dit Hans Castorp. – Oui, éternelle, si tu veux. Oui, tout ça est déjà assez haut, mais nous-mêmes, nous sommes affreusement haut. Songes-y. Seize cents mètres au-dessus du niveau de la mer. De sorte que les altitudes n’apparaissent plus beaucoup."
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