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    petitours le 15 août 2018
    Je suis tombé par hasard sur ce diagramme qui m'a semblé très pertinent, qu'en pensez-vous ? Où placez vous la limite entre les genres ?

    Bruno19 le 28 septembre 2018
    Pas mal, mais quelques détails: Often take place in the past... l'urban fantasy peut se dérouler dans le présent et pourquoi pas dans le futur

    Le principal critère de différentiation c'est je pense que les mondes de fantasy comprennent de la magie alors que les mondes SF sont régis par la science. La magie (présente même non expliquée) est l'ingrédient indispensable à la fantasy. L'explication scientifique (ou pseudo scientifique quand on parle d'anticipation) est la base de tout récit de SF
    Audib le 29 septembre 2018
    Bonjour. J'ajouterai qu'en SF il s'agit plutôt de notre monde dans une vision du futur alors qu'en Fantasy il s'agit plutôt d'un monde inventé comme dans un passé fantasmé.
    TheSFavenger le 05 octobre 2018
    La SF est en pour un genre spéculatif qui peut s'appliquer à tous les domaines; aussi bien technologique de social et qui est une extrapolation de la réalité mais elle doit pouvoir se justifier
    La Fantasy, c'est un monde irréaliste et totalement imaginaire ou la justification n'existe pas.
    :)
    rieserisabelle le 05 octobre 2018
    Merci pour ce diagramme, qui m'insère dans la SF et Fantasy, appréciant la dystopie avec mon premier livre à ce sujet.
    @huxleyaldous     http://www.syti.net/MeilleurDesMondes.html
    rieserisabelle le 28 octobre 2018
    Je m'aperçois que la dimension fantastique ne m'est pas inconnue, de Guy de Maupassant dans la " chevelure "  à lovecraft dans " je suis d'ailleurs ", les frontières incertaines du réel et de l'imaginaire sont là. La question du surnaturel est prégnante et complice entre le lecteur et l'auteur, qu'en est il en science-fiction ?
    rieserisabelle le 11 novembre 2018
    Je crois avoir trouver un socle à la science fiction aussi avec l'adaptation FILM, après avoir visité un festival de film fantastique à rouen.et des recommandations sur  radio locale
    LaSalamandreNumerique le 21 novembre 2018
    Oui, ce document est un bon résumé. Bien entendu et comme dans toute classification il y a des cas "limite" où un positionnement précis est largement arbitraire. Cela dit il me semble, mais c'est bien moins "utilisable", qu'il y a un esprit très différent entre l'immense majorité des écrits de SF et l'immense majorité des écrits de Fantasy. Cette dernière repose plus sur le côté aventureux, merveilleux, sur l'attachement affectif à quelques personnages souvent aussi alors que le science-fiction est plus portée sur un questionnement de notre monde, de notre mode de vie, sur les avenirs possibles. La dimension analytique est généralement bien plus présente. C'est moins vrai pour le space opéra... et encore pas pour tous... J'y suis sans doute très sensible car c'est justement cette forme de réflexion analytique basée sur des éléments potentiellement ou réellement existants qui m'amènent à aimer la SF.

    Bien entendu il  y a, là encore, des "cas limites", je pense par exemple à Pratchett dans les auteurs les plus lus.
    Jeffx le 05 février 2019
    J'aime bien ce diagramme mais je ne suis pas sûr qu'il marche avec tout, loin de là.

    Prenons Star Wars.
    L'univers n'a aucune cohérence scientifique.
    Toute l'histoire pourrait tout aussi bien se passer dans dans un univers d'héroïc fantasy, avec les Jedi en mages et les déplacements par bateau entre différentes îles et continents (ce qui justifierait au moins les communications instantanées...).
    On remplace les aliens par des races de type Troll/Gobelin et autres et ça marche aussi bien.
    C'est donc clairement de la Fantasy... Mais à cause de l'espace, des aliens encounters et de certaines technologies avancées, il ne peut pas être parfaitement classé selon ce diagramme.

    Personnellement, je réduirais donc la partie verte foncée en Based on science et j'ajouterai, je ne sais pas comment le dire facilement, que l'histoire ne pourrait pas exister dans notre réalité actuelle ou passée (sinon il n'y a pas de Fiction). :-)
    Tout le reste peut être commun à plusieurs genres, dont la Fantasy.
    Pour finir, je pense que le good vs evil et les fantastical creatures n'ont rien à faire dans le diagramme.
    Je pourrais citer beaucoup de livres de SF ou de Fantasy dont ils sont totalement absents.
    FeyGirl le 22 février 2019
    Je suis globalement d'accord avec ce qui est écrit dans les autres messages.
    J'ajouterais qu'en plus de la SF et de la Fantasy, il manque un grand cercle pour le Fantastique (qui est parfois très différent de la Fantasy, et qui n'a rien à voir avec la SF pure).
    Là aussi, nous avons des romans à cheval entre la SF et le Fantastique. Par exemple, Ubik de Philip K Dick commence par de la SF, mais évolue très vite vers le Fantastique.
    gwendal le 02 mars 2019
    Juste pour préciser que ce graphique est anglo-saxon et qu'ils ne font pas du tout la différence entre fantastique et fantasy au contraire de la France.
    Azivance49 le 01 mars 2021
    La distinction n'est pas toujours claire. Je me souviens d'une maxime d'Arthur C. Clarke : "Toute science suffisamment avancée devient indiscernable de la magie". Prenons un livre de Jack Vance comme "Cugel l'astucieux" dans la série "La Terre mourante". Le héros évolue dans un monde de magie avec des magiciens, des êtres fabuleux, etc... mais pour le lecteur, il apparait vite que ces créatures peuvent tout aussi bien résulter d'un engineering génétique monstrueux. Le texte évoque aussi des créatures venues d'Achernar, une étoile lointaine... Donc, on peut très bien concevoir un récit de fantasy dans un décor de fantasy, mais qui repose en fait sur des bases scientifiques. D'autres récits de Vance comme "Les maîtres des dragons" ou "Morreion" ou la longue nouvelle "Le dernier château" suivent une approche similaire. Le roman "Amator l'imposteur" de Constantin Louvain permet également cette double interprétation. Donc, si la magie se révèle en effet souvent au coeur du roman de Fantasy, elle peut parfois ne constituer qu'un masque de la technologie.
    gilles777 le 11 juin 2021
    Azivance49 a dit :

    La distinction n'est pas toujours claire. Je me souviens d'une maxime d'Arthur C. Clarke : "Toute science suffisamment avancée devient indiscernable de la magie". Prenons un livre de Jack Vance comme "Cugel l'astucieux" dans la série "La Terre mourante". Le héros évolue dans un monde de magie avec des magiciens, des êtres fabuleux, etc... mais pour le lecteur, il apparait vite que ces créatures peuvent tout aussi bien résulter d'un engineering génétique monstrueux. Le texte évoque aussi des créatures venues d'Achernar, une étoile lointaine... Donc, on peut très bien concevoir un récit de fantasy dans un décor de fantasy, mais qui repose en fait sur des bases scientifiques. D'autres récits de Vance comme "Les maîtres des dragons" ou "Morreion" ou la longue nouvelle "Le dernier château" suivent une approche similaire. Le roman "Amator l'imposteur" de Constantin Louvain permet également cette double interprétation. Donc, si la magie se révèle en effet souvent au coeur du roman de Fantasy, elle peut parfois ne constituer qu'un masque de la technologie.

    Petite remarque quant à la citation de Clarke. Comme Clarke était un scientifique, il voulait dire qu'une science très avancée repose sur des principes scientifiques qui ne sont pas connus et qu'elle peut donc ressembler à de la magie. Par exemple, des indigènes dans la brousse, dans les années 40s je crois, après avoir vu des militaires demander par radio des provisions amenées par avion, ont construit des simulacres de radio pour demander de la nourriture aux grands oiseaux du ciel. Pour eux, qui ne connaissaient pas les ondes hertziennes, ni les usines, il était inconcevable que les militaires parlaient  par radio à d'autres militaires non présents, ni que les avions soient des objets de fabrication humaine. Mais la citation de Clarke n'est pas réversible. La magie ne peut pas devenir scientifique s'il n'y a pas de principes scientifiques qui peuvent l'expliquer. La science permet de comprendre des phénomènes réels et non pas de faire ce que l'on veut. Par exemple, les auteurs de science-fiction mettent souvent en jeu des vaisseaux voyageant plus vite que la vitesse de la lumière. Mais la réalité plate de la science nous dit ceci : Soit c'est impossible et dans ce cas, les recherches ne trouveront aucune moyen ou soit c'est possible. Si c'est possible, soit on va trouver un moyen, soit on ne le trouveras pas.
    C'est pourquoi, j'ai souvent de la misère avec certains romans de pseudo science-fiction moderne. Ce qui m'attire en science-fiction, plus que les autres genres, ce sont les idées, mais il faut qu'elles restent plausibles, sinon j'ai l'impression de lire un conte de fée.
    Azivance49 le 11 juin 2021
    Nous sommes bien d'accord sur la profession de Clarke et sur le fait que la magie ne constitue pas une science. Comme je suis moi-même un scientifique je connais bien les limitations que nous impose le réel. Mais elles ne sont pas toujours là où nous les attendons. Un exemple: Auguste Comte (1798-1857), le fondateur du positivisme, admettait les limitations de la science qu'il révérait, mais se trompait néanmoins sur ses limites. Il écrivit un jour: "Il faut être réaliste. La science ne peut pas tout. Jamais nous ne connaîtrons la nature des étoiles". En fait, c'état impossible avec la science de son époque. Comte indiquait par son texte qu'il ne serait pas possible de recueillir de  la matière stellaire pour l'analyser en laboratoire. Mais ce n'est pas nécessaire! La lumière que nous envoient les étoile nous permet, grâce à l'analyse spectrale, de déterminer leur composition élémentaire. Nous connaissons aujourd'hui assez bien leur nature.
    En ce qui concerne la vitesse de la lumière, nous ne connaissons rien qui voyage plus vite à ce jour et la théorie de la Relativité indique que ce n'est pas possible. Mais nous savons aussi que cette théorie n'est pas complète.Elle fonctionne dans son domaine, celui de l'infinient grand, mais une autre théorie, celle des Quantas nous trace une autre image de l'univers dans l'infiniment petit. Et les deux ne se rejoignent pas. Nous savons donc que ces deux théories sont incomplètes et que des surprises nous attendent encore;
    gilles777 le 11 juin 2021
    @Azivance49 : Je suis tout à fait d'accord avec toi. Mais ce que je voulais relever, c'est que je déplore que certains romans récents de science-fiction utilisent les mécanismes de la fantasy comme "tout est possible" qui est faux, plutôt que des extrapolations scientifiques. Rien qu'à penser au développement potentiel de la génétique, les possibilités sont immenses. Mais quand je vois un roman, avec des personnes qui ont le pouvoir de contrôler des tremblements de terre ("La cinquième saison" de N. K. Jemisin), classé en science-fiction (et gagnant du prix Hugo), c'est de la fantasy pour moi.
    Azivance49 le 11 juin 2021
    Je crois que nous sommes d'accord sur ce point. Des personnes qui contrôlent des tremblements de Terre relèvent du fantastique, pas de la SF.

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