Rythmées par les commentaires de Roland-Larqué, un soir de coupe du Monde victorieuse (98, pas 2018, c'est dingue ce que le temps passe vite), les trajectoires d'un duo de zouaves de banlieue, troussées avec élégance et crédibilité, et d'un solo homo mélomane qui n'en peut plus de traîner son dégoût de lui-même. Cette troisième partie, triste et lucide sur la difficulté de s'assumer (rien à foutre de l'évolution des moeurs, moi, ce que je veux, c'est être normal, résume le protagoniste), est très réussie. Dommage que la rencontre de ces trois destins soit un chouïa improbable, et donc quelque peu artificielle.
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