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Critique de Patsales


Si pour vous, écologie rime avec tri (sélectif) et bannissement des sushis (pour sauver le thon rouge), passez votre chemin. Dans ce roman, on est écolo à l'américaine: avec 4/4, dynamite et canettes de bière.
Au nom des grands espaces sauvages, un mormon, un ancien combattant, un prof de fac et une féministe au vocabulaire peu châtié crapahutent de panneaux publicitaires (qu'ils écrabouillent) en ponts (qu'ils pulvérisent) en passant par de nombreux engins de chantier (qu'ils vandalisent). Ces Attila du Far Far West, derrière lesquels l'herbe repousse au détriment du macadam, ne réussiront pas tout à fait à stopper la progression de la modernité honnie. Mais leur bilan (carbone) est très positif: à défaut de transformer le monde, ils métamorphoseront un prédicateur bas du front en pseudo-hippy ruisselant d'amour du prochain et c'était pas gagné.
« Pays dément dont une moitié est perpendiculaire à l'autre. La majeure partie est inaccessible, même à pied, simplement parce qu'elle ne consiste en rien d'autre qu'en parois à pic. Pays de Seldom Seen Smith, le seul dans lequel il se sente à l'aise, en sûreté, chez lui.
Véritable patriote autochtone, Smith ne faisait serment d'allégeance qu'à la terre qu'il connaissait, pas à cette enflure farcie de propriétés privées et d'industries, terre d'exil d'Européens déplacés et d'Africains inopportunément transplantés, connue collectivement comme les États-Unis. »
Yeah!
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