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Critique de katicha
Ils sont quatre, comme les Trois mousquetaires. Ils se battent contre des moulins à vent, comme Don Quichotte. Ils partagent tout, comme les Frères de la Côte. Et ils sont furieusement déjantés, comme seuls des Américains peuvent l'être quand ils sortent des sentiers battus.
Pourtant, rien ne prédestinait ces quatre-là à se rencontrer. Pensez donc: un vétéran du Vietnam fraîchement sorti de l'asile; un chirurgien bedonnant et richissime; sa secrétaire baba-cool , atrocement belle et dotée d'un caractère de merde; un mormon polygame, enfin, qui refuse de finir bêtement à planter des pastèques.
Oui, mais. Mais l'Amérique de la fin des "seventies" leur hérisse le poil, aux uns comme aux autres. Ce pays qui sacrifie la nature au progrès. Qui se venge de ses échecs extérieurs en bétonnant tout ce qu'elle peut à l'intérieur. En éventrant des montagnes, en goudronnant des déserts, en détournant des fleuves et en édifiant des ponts en plein désert.
Chemins qui ne mènent nulle part, sinon au ras-le-bol de nos quatre fantastiques. Une rencontre de hasard les conduit à s'associer, pour le meilleur et pour le pire. Ensemble, ils le savent, ils peuvent ralentir, freiner, interrompre la marche bête et brute du Progrès. Déglinguer les engins de chantier, défoncer les barrages, dézinguer les ponts à haubans, rien n'est impossible lorsqu'on a des copains comme eux. Et du sirop d'érable en quantité. Mais ceci est une autre histoire ....
... une histoire pleine de tendresse, d'amitié et d'humour. Une histoire écolo sans complexes qui conserve - hélas - une fraîcheur émouvante, et où chacun d'entre nous peut se reconnaître. Une bande de potes dont on se sent tellement proche.
Bref, j'ai adoré.
Et vous ?
Pourtant, rien ne prédestinait ces quatre-là à se rencontrer. Pensez donc: un vétéran du Vietnam fraîchement sorti de l'asile; un chirurgien bedonnant et richissime; sa secrétaire baba-cool , atrocement belle et dotée d'un caractère de merde; un mormon polygame, enfin, qui refuse de finir bêtement à planter des pastèques.
Oui, mais. Mais l'Amérique de la fin des "seventies" leur hérisse le poil, aux uns comme aux autres. Ce pays qui sacrifie la nature au progrès. Qui se venge de ses échecs extérieurs en bétonnant tout ce qu'elle peut à l'intérieur. En éventrant des montagnes, en goudronnant des déserts, en détournant des fleuves et en édifiant des ponts en plein désert.
Chemins qui ne mènent nulle part, sinon au ras-le-bol de nos quatre fantastiques. Une rencontre de hasard les conduit à s'associer, pour le meilleur et pour le pire. Ensemble, ils le savent, ils peuvent ralentir, freiner, interrompre la marche bête et brute du Progrès. Déglinguer les engins de chantier, défoncer les barrages, dézinguer les ponts à haubans, rien n'est impossible lorsqu'on a des copains comme eux. Et du sirop d'érable en quantité. Mais ceci est une autre histoire ....
... une histoire pleine de tendresse, d'amitié et d'humour. Une histoire écolo sans complexes qui conserve - hélas - une fraîcheur émouvante, et où chacun d'entre nous peut se reconnaître. Une bande de potes dont on se sent tellement proche.
Bref, j'ai adoré.
Et vous ?
