A part sa soeur Claire, Chef, son entraineur, son chat, et les litres de bière qu'il ingurgite, Antoine est seul dans sa vie.
Solitaire et paumé, Antoine boxe. Antoine boit. Antoine se souvient. Et il se souvient d'autant plus des moments douloureux traversés qu'il enterre les défunts à longueur de journée et qu'il assiste au chagrin sans cesse renouvelé de ceux qui ont perdu un être cher, un père, une mère, un petit frère… les larmes, les souffrances, le manque, il connaît.
le récit est rythmé comme ces matchs de boxe que dispute Antoine. Des coups rapides, des crochets, des directs, des uppercuts, et des moments de récupération, ces moments de récréation illuminés par les images de sa soeur à qui il voue un amour fraternel démesuré, à la limite même d'un amour incestueux, des K.O. quand il s'écroule ivre mort.
Livre court qui se lit d'une traite et nous laisse groggy.
"Quatre boules de cuir …" cette chanson lui va comme un gant, comme un gant de boxe.
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