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Dans ce roman classé dans la catégorie « dominants » par la collection Énaé de chez Évidence, nous faisons la rencontre d'Emma, jeune trentenaire, mariée, trois enfants. Son mari ne la regarde plus, ne la désire plus mais elle pense que ça va s'arranger. Sauf qu'un jour, lors d'une soirée, elle fait connaissance avec Esteban, un mec très entreprenant qui tente de la séduire à tout prix. La voilà donc qui entame une relation adultère avec lui. Mais voilà, Esteban n'est pas Monsieur tout le monde, il est plein aux as et est… dominant. Lui, ce qu'il aime, c'est que la femme soit à sa merci, qu'elle lui obéisse et il est certain que c'est aussi ce dont Emma a besoin.
Les premières pages de ce roman m'ont conquise. J'ai apprécié l'introduction du personnage d'Emma, mère aimante et dévouée à ses trois enfants, psychologue en cabinet et épouse délaissée. On ne peut qu'éprouver de la compassion pour ce qu'elle traverse. Par contre, je n'ai pas du tout accroché avec le personnage d'Esteban. le côté « dominant » sort par tous ses pores et ça fait too much. Qu'on soit dominant dans les relations sexuelles, why not mais dans la vie de tous les jours, ça m'a dérangé. En grande féminine que je suis, j'ai eu l'impression de lire un récit raconté par mon arrière-grand-mère. J'exagère un peu mais c'est l'idée. Cela m'ennuie qu'un homme empêche une femme de manger des desserts sous prétexte qu'elle va prendre des fesses (oui, c'est ce qui m'a le plus marqué ! « No way, personne ne m'empêchera de bouffer des pâtisseries ! »). Cela m'ennuie aussi qu'un homme interdise à sa compagne de porter des culottes et l'oblige à mettre des strings, porte-jarretelles et autre, tout le temps. Messieurs, nous ne sommes pas des objets sexuels et nous avons droit de porter des tenues décontractées, comme bon nous semble.
Emma accepte assez facilement de se plier aux ordres d'Esteban et de changer pour lui. D'ailleurs, j'ai trouvé que c'était plutôt en contradiction avec la façon dont l'auteure nous la présente au début du roman. On pense que c'est une femme forte, avec de l'ambition, qui sait ce qu'elle veut. Alors, la voir se soumettre de cette manière à un homme m'a déconcertée.
Ensuite, j'ai trouvé que globalement, l'intrigue était bien menée et que chronologiquement, tout s'enchaînait à un bon rythme. En revanche, une fois de plus, c'est le « fond » qui m'a gêné. Je ne vais pas pouvoir donner de détails concrets au risque de vous dévoiler trop d'infos, cependant, beaucoup d'évènements m'ont paru « trop gros », hors réalité et ça m'a légèrement fait bondir. Je suis absolument consciente qu'un roman ne peut pas parfaitement refléter la réalité, toutefois, quand il s'en écarte trop, ça rend la lecture déplaisante. Dommage car la plume d'Eva Adams est très agréable. Son style d'écriture est sympa et fluide et c'est un excellent point.
Autre chose, à mon sens, il y a beaucoup trop de scènes X, et trop… ben c'est trop. On a beau kiffé la romance, quand on se lasse de voir Monsieur et Madame faire des galipettes, c'est que c'est too much. Sur la fin, certaines scènes m'ont semblé inutiles, ne faisant qu'alourdir le roman.
Néanmoins, je suis persuadée que ce roman plaira aux plus grands fans de relations dominantes et de BDSM. Pour ma part, ce n'a pas été le cas mais ça n'empêche que j'ai su apprécier la plume de l'auteure que j'ai trouvé talentueuse.
Critique de LiliCL
Dans ce roman classé dans la catégorie « dominants » par la collection Énaé de chez Évidence, nous faisons la rencontre d'Emma, jeune trentenaire, mariée, trois enfants. Son mari ne la regarde plus, ne la désire plus mais elle pense que ça va s'arranger. Sauf qu'un jour, lors d'une soirée, elle fait connaissance avec Esteban, un mec très entreprenant qui tente de la séduire à tout prix. La voilà donc qui entame une relation adultère avec lui. Mais voilà, Esteban n'est pas Monsieur tout le monde, il est plein aux as et est… dominant. Lui, ce qu'il aime, c'est que la femme soit à sa merci, qu'elle lui obéisse et il est certain que c'est aussi ce dont Emma a besoin.
Les premières pages de ce roman m'ont conquise. J'ai apprécié l'introduction du personnage d'Emma, mère aimante et dévouée à ses trois enfants, psychologue en cabinet et épouse délaissée. On ne peut qu'éprouver de la compassion pour ce qu'elle traverse. Par contre, je n'ai pas du tout accroché avec le personnage d'Esteban. le côté « dominant » sort par tous ses pores et ça fait too much. Qu'on soit dominant dans les relations sexuelles, why not mais dans la vie de tous les jours, ça m'a dérangé. En grande féminine que je suis, j'ai eu l'impression de lire un récit raconté par mon arrière-grand-mère. J'exagère un peu mais c'est l'idée. Cela m'ennuie qu'un homme empêche une femme de manger des desserts sous prétexte qu'elle va prendre des fesses (oui, c'est ce qui m'a le plus marqué ! « No way, personne ne m'empêchera de bouffer des pâtisseries ! »). Cela m'ennuie aussi qu'un homme interdise à sa compagne de porter des culottes et l'oblige à mettre des strings, porte-jarretelles et autre, tout le temps. Messieurs, nous ne sommes pas des objets sexuels et nous avons droit de porter des tenues décontractées, comme bon nous semble.
Emma accepte assez facilement de se plier aux ordres d'Esteban et de changer pour lui. D'ailleurs, j'ai trouvé que c'était plutôt en contradiction avec la façon dont l'auteure nous la présente au début du roman. On pense que c'est une femme forte, avec de l'ambition, qui sait ce qu'elle veut. Alors, la voir se soumettre de cette manière à un homme m'a déconcertée.
Ensuite, j'ai trouvé que globalement, l'intrigue était bien menée et que chronologiquement, tout s'enchaînait à un bon rythme. En revanche, une fois de plus, c'est le « fond » qui m'a gêné. Je ne vais pas pouvoir donner de détails concrets au risque de vous dévoiler trop d'infos, cependant, beaucoup d'évènements m'ont paru « trop gros », hors réalité et ça m'a légèrement fait bondir. Je suis absolument consciente qu'un roman ne peut pas parfaitement refléter la réalité, toutefois, quand il s'en écarte trop, ça rend la lecture déplaisante. Dommage car la plume d'Eva Adams est très agréable. Son style d'écriture est sympa et fluide et c'est un excellent point.
Autre chose, à mon sens, il y a beaucoup trop de scènes X, et trop… ben c'est trop. On a beau kiffé la romance, quand on se lasse de voir Monsieur et Madame faire des galipettes, c'est que c'est too much. Sur la fin, certaines scènes m'ont semblé inutiles, ne faisant qu'alourdir le roman.
Néanmoins, je suis persuadée que ce roman plaira aux plus grands fans de relations dominantes et de BDSM. Pour ma part, ce n'a pas été le cas mais ça n'empêche que j'ai su apprécier la plume de l'auteure que j'ai trouvé talentueuse.
