AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de YvonS


Un bon petit roman historique avec des morts horriblement douloureuses, un village qui meurt dans la terreur et un enquêteur inhabituel, ça vous dit? 😉

Hiver 1561, village d'Ardeloup (Sologne). Si sur le royaume de France règne Charles IX, fils de Catherine de Mėdicis, sur Ardeloup règne la terreur. le village est frappé par une terrible épidémie : le mal des ardents. Ceux qui sont touchés hurlent de douleur se sentant brûler de l'intérieur avant de voir leurs membres pourrir de leur vivant. Aymar de Noilat, médecin de passage coincé au village par de grosses chutes de neige et un froid sibérien, semble ne rien pouvoir y faire. Épidémie spontanée, malédiction ou empoisonnement volontaire ?

Le roman de Noémie Adenis est bâti en 3 parties. D'abord, l'épidémie, qui montre le village envahi par la panique, totalement coupé du reste du monde. le mal frappe comme au hasard, hommes, femmes et enfants. On ne sait pas s'en protéger ni d'où il vient. La rumeur enfle. Quelqu'un rôde... Démon, assassin, sorcière ? Il faut trouver un coupable. Alors Loïse, cette fillette que tous rejettent, ferait bien l'affaire...

La réponse est dans le passé du village. Aymar soigne les malades, tente de protéger Loïse l'enfant martyr, mais il voit le village s'autodétruire tandis que le froid resserre ses mâchoires sur les maisons et les hommes. Si vous connaissez le "mal des ardents", vous vous dites qu'il n'y a pas de quoi faire un roman. Mais vous comprendrez à la lecture de la 2e partie : La sorcière. La maladie n'est qu'une conséquence.... d'un terrible passé.

L'auteure a écrit là un bon roman historique, bien documenté sur la vie d'un village français du XVIe siècle, ses superstitions, les connaissances médicales de l'époque et au suspense efficace. Alors, Aymar parviendra-t-il à sauver la touchante Loïse ? Qui a déclenché tout cela ? Pourquoi ? La réponse est inattendue et terriblement douloureuse. Et la fin un mélange de résilience... et de désespoir.

Vous n'y connaissez rien à la France de la Renaissance ? le mal des ardents est un mystère pour vous ? N'ayez crainte, foncez, Noémie Adenis est limpide. On comprend tout. Les hommes, les femmes sont les mêmes fondamentalement. Quand la clé de l'énigme vous sautera au visage, comme moi vous vous direz : non ? J'ai mal lu, j'ai mal compris... c'est pas possible ! 😉
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}