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Critique de Marilyn_summariesbooks
De sang et de Rage a été une lecture qui, à défaut d'être sans défaut, m'avait suffisamment intriguée pour que j'ai envie de découvrir la suite. Et puis, je l'avoue, j'étais incapable de résister à la beauté de cette couverture…
Le premier tome nous laissait dans l'expectative d'un énorme bouleversement puisque la magie était revenue sur le royaume d'Orïsha. Seulement, comme on ne tarde pas à le découvrir, cette magie n'a pas touché que les Maji comme cela aurait dû mais a conféré également des pouvoirs à des humains ordinaires. Cet évènement change la donne et bouleverse de nouveau les rapports de force entre les clans et au lieu d'amener à une paix, embrasse encore plus la haine qui déchire le pays. Trois personnes revendiquent la légitimité du pouvoir : Zélie au nom des Maji, Amari en tant qu'héritière du trône depuis la mort de son frère mais également la Reine Nehanda, l'épouse du défunt roi despote. Ce second tome se révèle être le récit des affrontements entre ces différents clans et idéologies pour accéder au pouvoir.
Il faut se l'avouer, toutes ces nouvelles forces d'opposition qui se rajoutent, rendent la lecture un peu confuse : je n'ai pas véritablement compris la direction qu'a pris Tomi Adeyemi dans ce second tome et surtout les motivations qu'étaient censées porter ces personnages.
Pourtant ce roman part sur de bonnes bases puisque l'univers reste toujours aussi riche et original et que l'action est constante : de bons ingrédients pour une bonne histoire. Là où le bât blesse, c'est au niveau des personnages qui deviennent caricaturaux à force d'inconsistance dans leurs motivations.
J'ai été pas mal agacée tout le long de ma lecture car les deux clans s'affrontent avec une haine importante mais compréhensible au vu de leur histoire et des massacres qui ont eu lieu par le passé, de part et d'autre. Ce qui est gênant c'est que ces conflits s'incarnent dans nos personnages principaux ce qui les rend franchement obtus et peu sympathiques. Quel que soit le parti, je comprends leurs revendications mais j'étais dans l'incapacité de m'identifier à leur façon d'agir. C'est vraiment usant de les voir reproduire en permanence les mêmes erreurs sans que nos personnages, censés incarner des idéaux et être force de changement (c'est un peu ce qu'on attend de personnages principaux) ne s'accordent sur une nouvelle manière de penser qui pourrait amener un changement.
On est d'accord que le travail de l'autrice est bien fait puisque cette haine partagée déclenche à son tour notre colère mais j'avoue que ce n'est pas l'émotion que je souhaitais majoritairement ressentir durant ma lecture.
On ne peut pas nier un certain réalisme dans les choix faits par Tomi Adeyemi avec des personnages qui ont la maturité de leur âge, à savoir des jeunes adultes qui doivent porter à eux-seuls l'avenir de tout un pays et conduire à une paix qui semble inatteignable. Ils sont faillibles et agissent pour la plupart en réponse aux injonctions parentales ou aux préceptes de leur clan, de manière assez impulsive.
Tout comme dans le premier tome, l'action est omniprésente mais je n'ai pas réussi à la savourer car je suis restée frustrée par le traitement de la psychologie des personnages. Leur absence d'évolution m'a donné un sentiment de longueur malgré les nombreux rebondissements.
Zélie est devenu un personnage assez immature et centrée sur son besoin de vengeance. Certes, elle a beaucoup perdu dans ce conflit, mais même cela n'arrive pas à faire oublier l'aveuglement sauvage dont elle témoigne et son incapacité à être dans une conciliation.
Pas mieux du côté des forces adverses où, si la moindre tentative de changement se solde par un échec, il y a une annulation immédiate des pistes envisagées.
Le seul personnage qui tient la route une bonne partie de l'histoire sont Tzain (mais on ne le voit pratiquement pas…) et Amari, qui ne parvient pas à se faire entendre d'aucun clan. Et même elle en vient à prendre des décisions qui semblent complètement incohérentes avec ce que ce personnage revendique.
Enfin du côté de la nouvelle romance, je suis également déçue car le personnage qui entre dans le coeur de Zélie est typiquement le genre de personnages que j'aime trouver dans une fiction. Mais l'autrice est restée trop en surface pour que je m'y attache, puis que je m'implique dans son histoire avec Zélie.
Quant à la fin, je vous avoue n'avoir pas compris l'intérêt… Les évènements finaux sont éminemment mystérieux et poussent à vouloir lire la suite mais ils semblent tellement sortis de nulle part que j'ai eu le sentiment qu'il s'agissait d'un procédé maladroit pour me donner envie de lire la suite par curiosité plutôt que par un véritable renouvellement de l'intrigue.
Le premier tome de cette saga avait été une lecture en demi-teinte mais j'avais terriblement envie de donner sa chance à cette saga (et puis je ne pouvais pas renoncer à cette sublimissime couverture). Malheureusement, malgré un rythme soutenu et un univers aussi riche et intrigant, le travail autour des personnages et leur absence de nuance m'auront fait passer à côté de cette lecture. Malgré une fin qui appelle à lire la suite, je pense m'en arrêter là pour cette saga.
Le premier tome nous laissait dans l'expectative d'un énorme bouleversement puisque la magie était revenue sur le royaume d'Orïsha. Seulement, comme on ne tarde pas à le découvrir, cette magie n'a pas touché que les Maji comme cela aurait dû mais a conféré également des pouvoirs à des humains ordinaires. Cet évènement change la donne et bouleverse de nouveau les rapports de force entre les clans et au lieu d'amener à une paix, embrasse encore plus la haine qui déchire le pays. Trois personnes revendiquent la légitimité du pouvoir : Zélie au nom des Maji, Amari en tant qu'héritière du trône depuis la mort de son frère mais également la Reine Nehanda, l'épouse du défunt roi despote. Ce second tome se révèle être le récit des affrontements entre ces différents clans et idéologies pour accéder au pouvoir.
Il faut se l'avouer, toutes ces nouvelles forces d'opposition qui se rajoutent, rendent la lecture un peu confuse : je n'ai pas véritablement compris la direction qu'a pris Tomi Adeyemi dans ce second tome et surtout les motivations qu'étaient censées porter ces personnages.
Pourtant ce roman part sur de bonnes bases puisque l'univers reste toujours aussi riche et original et que l'action est constante : de bons ingrédients pour une bonne histoire. Là où le bât blesse, c'est au niveau des personnages qui deviennent caricaturaux à force d'inconsistance dans leurs motivations.
J'ai été pas mal agacée tout le long de ma lecture car les deux clans s'affrontent avec une haine importante mais compréhensible au vu de leur histoire et des massacres qui ont eu lieu par le passé, de part et d'autre. Ce qui est gênant c'est que ces conflits s'incarnent dans nos personnages principaux ce qui les rend franchement obtus et peu sympathiques. Quel que soit le parti, je comprends leurs revendications mais j'étais dans l'incapacité de m'identifier à leur façon d'agir. C'est vraiment usant de les voir reproduire en permanence les mêmes erreurs sans que nos personnages, censés incarner des idéaux et être force de changement (c'est un peu ce qu'on attend de personnages principaux) ne s'accordent sur une nouvelle manière de penser qui pourrait amener un changement.
On est d'accord que le travail de l'autrice est bien fait puisque cette haine partagée déclenche à son tour notre colère mais j'avoue que ce n'est pas l'émotion que je souhaitais majoritairement ressentir durant ma lecture.
On ne peut pas nier un certain réalisme dans les choix faits par Tomi Adeyemi avec des personnages qui ont la maturité de leur âge, à savoir des jeunes adultes qui doivent porter à eux-seuls l'avenir de tout un pays et conduire à une paix qui semble inatteignable. Ils sont faillibles et agissent pour la plupart en réponse aux injonctions parentales ou aux préceptes de leur clan, de manière assez impulsive.
Tout comme dans le premier tome, l'action est omniprésente mais je n'ai pas réussi à la savourer car je suis restée frustrée par le traitement de la psychologie des personnages. Leur absence d'évolution m'a donné un sentiment de longueur malgré les nombreux rebondissements.
Zélie est devenu un personnage assez immature et centrée sur son besoin de vengeance. Certes, elle a beaucoup perdu dans ce conflit, mais même cela n'arrive pas à faire oublier l'aveuglement sauvage dont elle témoigne et son incapacité à être dans une conciliation.
Pas mieux du côté des forces adverses où, si la moindre tentative de changement se solde par un échec, il y a une annulation immédiate des pistes envisagées.
Le seul personnage qui tient la route une bonne partie de l'histoire sont Tzain (mais on ne le voit pratiquement pas…) et Amari, qui ne parvient pas à se faire entendre d'aucun clan. Et même elle en vient à prendre des décisions qui semblent complètement incohérentes avec ce que ce personnage revendique.
Enfin du côté de la nouvelle romance, je suis également déçue car le personnage qui entre dans le coeur de Zélie est typiquement le genre de personnages que j'aime trouver dans une fiction. Mais l'autrice est restée trop en surface pour que je m'y attache, puis que je m'implique dans son histoire avec Zélie.
Quant à la fin, je vous avoue n'avoir pas compris l'intérêt… Les évènements finaux sont éminemment mystérieux et poussent à vouloir lire la suite mais ils semblent tellement sortis de nulle part que j'ai eu le sentiment qu'il s'agissait d'un procédé maladroit pour me donner envie de lire la suite par curiosité plutôt que par un véritable renouvellement de l'intrigue.
Le premier tome de cette saga avait été une lecture en demi-teinte mais j'avais terriblement envie de donner sa chance à cette saga (et puis je ne pouvais pas renoncer à cette sublimissime couverture). Malheureusement, malgré un rythme soutenu et un univers aussi riche et intrigant, le travail autour des personnages et leur absence de nuance m'auront fait passer à côté de cette lecture. Malgré une fin qui appelle à lire la suite, je pense m'en arrêter là pour cette saga.
