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Critique de diamelee


Akwaba. Un superbe mot de bienvenue. Un mot qui chante le plaisir de la rencontre. le plaisir de recevoir. Akwaba. Un chant d'amour rien qu'à l'entendre. Mais bienvenue à quoi? Bienvenue à qui? Adjouah a-t-elle vraiment envie d'exprimer ce souhait après son introspection? A-t-elle à ce point envie de faire plaisir à la personne aimée?
Akwaba est un cri d'amour. Un cri de vie. Un cri qui témoigne d'une existence. Pas forcément celle souhaitée. Mais celle qui est vécue. C'est un cri de désamour. Celui que lance l'amante quand l'objet de ses désirs est absent. Un cri du coeur qui souffre de l'indifférence. de la solitude. Surtout quand on est la femme de l'ombre. Quand on est la femme bafouée. Comment exprimer ce qui est ressenti quand les moments passés ensemble sont ceux que daigne abandonner l'épouse légitime? Quand silence, solitude et discrétion deviennent une seconde nature?
Akwaba. Un mot de renaissance. Quand une femme profondément blessée cherche à retrouver les miettes de sa dignité. Quand la reconstruction devient un moyen de se retrouver er de faire renaître la vie, l'amour dans une vie où ce dernier est secret. Dans cette vie où la sienne s'est perdue dans celle d'un autre qui l'a négligée dans un égoïsme revendiqué. Akwaba. Un retour aux sources pour panser son mal-être. Pour retrouver ses racines. Sa vie. Son envie d'exister. Akwaba à la nouvelle Adjouah.
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