Dans un autre style, plus facile, que
Kadaré, le monde qui y est décrit n'en reste très proche. Dans ce beau roman qui se lit si bien, les thèmes, si fortement déployés chez
Kadaré, comme le Kanoun et son droit du sang, la présence italienne lors de la seconde guerre mondiale, le village accroché sur les pentes de la montagne, et même une référence au conte de la femme emmurée dans la structure du pont animent avec puissance l'histoire de cet homme au canon, ce père de famille à l'épouse si aimante, mais torturé par le passé des conflits entre familles du village, gonflé par l'esprit (le devoir ?) de vengeance.
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