>
Critique de thedoc
Aku Hayakama, influenceuse de son état, est du genre totalement superficielle, matérialiste et égoïste. A même pas 17 ans, elle collectionne les fiancés - en même temps - pour avoir le choix du meilleur parti qui fera d'elle une épouse riche. Ce qu'elle veut dans la vie ? : statut, richesse, liberté, et également créer l'envie chez les autres. Bref, ce n'est pas vraiment quelqu'un de bien. Et elle le reconnaît elle-même. Mais lorsqu'un soir elle se fait poignarder, elle fait un saut dans le temps et se réveille en... 1983 ! le seul lien qu'elle conserve avec le présent est son smartphone qui lui permet de communiquer avec ceux de son époque et le seul moyen pour elle de revenir au temps présent est d'aider un certain Kojiro Chôgoku à concrétiser son amour.
Natsumi Aida nous offre ici une histoire totalement dépaysante dans le paysage des shojos. Oubliez la guimauve et les petites fleurs bleues, place à Aku, une antithèse de l' héroïne parfaite, totalement hilarante dans tous ses défauts. Ouh la, qu'elle n'est pas gentille cette adolescente qui ne pense qu'à elle et à l'argent. Mais la voilà punie avec ce voyage temporel qui la renvoie dans les années 1980. Aku va devoir remettre en question sa façon de vivre et de se comporter avec les gens.
Culte de l'apparence, impact des réseaux sociaux, consumérisme outrancier, l'auteure n'hésite pas à dénoncer tous les travers de notre société actuelle. Mais dans les années 1980, quand est-il ? Notre petite peste, que l'on ne peut s'empêcher d'aimer, va devoir s'adapter à un monde où tout cela n'existe pas encore et peut-être redécouvrir l'importance des relations humaines et de l'imprévu. On plonge allègrement dans les années 1980 où looks improbables et objets aujourd'hui très kitch font leur apparition. le beau gosse de service est pour le coup loin des stéréotypes habituels, et cela fait du bien.
Ce shojo révèle finalement que ces mangas sont finalement loin d'être cantonnés à un seul type d'histoire. Cynique, drôle, irrévérencieux, potache, "Analog drop" nous entraîne dans un monde sans langue de bois, plus réaliste, et malgré tout, touchant par certains aspects. J'adore !
La série est courte (2 tomes) alors ne gâchons pas notre plaisir et lisons très vite la suite !
Natsumi Aida nous offre ici une histoire totalement dépaysante dans le paysage des shojos. Oubliez la guimauve et les petites fleurs bleues, place à Aku, une antithèse de l' héroïne parfaite, totalement hilarante dans tous ses défauts. Ouh la, qu'elle n'est pas gentille cette adolescente qui ne pense qu'à elle et à l'argent. Mais la voilà punie avec ce voyage temporel qui la renvoie dans les années 1980. Aku va devoir remettre en question sa façon de vivre et de se comporter avec les gens.
Culte de l'apparence, impact des réseaux sociaux, consumérisme outrancier, l'auteure n'hésite pas à dénoncer tous les travers de notre société actuelle. Mais dans les années 1980, quand est-il ? Notre petite peste, que l'on ne peut s'empêcher d'aimer, va devoir s'adapter à un monde où tout cela n'existe pas encore et peut-être redécouvrir l'importance des relations humaines et de l'imprévu. On plonge allègrement dans les années 1980 où looks improbables et objets aujourd'hui très kitch font leur apparition. le beau gosse de service est pour le coup loin des stéréotypes habituels, et cela fait du bien.
Ce shojo révèle finalement que ces mangas sont finalement loin d'être cantonnés à un seul type d'histoire. Cynique, drôle, irrévérencieux, potache, "Analog drop" nous entraîne dans un monde sans langue de bois, plus réaliste, et malgré tout, touchant par certains aspects. J'adore !
La série est courte (2 tomes) alors ne gâchons pas notre plaisir et lisons très vite la suite !
