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Critique de Enroute


Dans cet ouvrage, Al Ghazali liste les sept "handicaps" qui se présentent au dévot et qu'il devra surmonter, s'il le peut, pour adorer Dieu.

Tout d'abord il doit apprendre (la théologie) ; puis se repentir de ses péchés (qu'il ne dise pas que cela ne sert à rien parce qu'il en commettra d'autres : qui sait s'il ne va pas mourir tout à l'heure juste après le repentir) ; contourner les "obstacles" : se tenir à distance du monde, des autres, du diable et brider son âme ; maîtriser son ventre (manger mais pas trop et pas de l'"illicite") ; cheminer entre espoir et crainte et éviter de sombrer dans l'audace et la sécurité ou, d'autre part, le désespoir et le découragement ; éviter l'ostentation (Al-Ghazali revient souvent sur son dégoût de l'ostentation, mais de manière assez pointilleuse car discuter avec autrui, c'est sortir sa science et donc, faire preuve d'ostentation) et l'infatuation de soi-même (et pendant ce temps notre auteur donne des leçons sur des centaines de pages en se prenant pour le centre du monde) ; et, enfin, louanger Dieu et lui être reconnaissant, il pourra ainsi bénéficier des 20 faveurs et honneurs offertes dans ce monde et des 20 offertes dans l'autre monde (qu'il est fort ce Ghazali à connaître jusqu'aux faveurs de l'autre monde).

Le texte est assez désagréable à lire, ce sont des litanies d'interdictions, de blâmes, de règles, de catégories, de principes, de brides, etc. La phrase typique est : "tu dois te méfier de ... il en existe de trois types. le premier type...".

Donc pour ce texte-ci, qui n'est pas une édition critique (pas de commentaires), qui est ennuyeuse à lire et ne comporte pas de pensée originale, et dont le fond n'est composé que d'interdits innombrables et fatigants, je mets une seule étoile.
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