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Critique de Carinoulit


La réfugiée est un roman fort et très dense. La narratrice est une femme transgenre d'origine libanaise qui a quitté le pays pour se construire en Amérique. Dans le début du récit elle rejoint son amie Emma, à Lesbos, afin d'aider les réfugiés venu de l'autre côté de la mer. Ainsi comme l'auteur l'écrit, qui mieux qu'une personne transgenre d'origine libanaise pour venir aider des réfugiés Syriens sur l'île de Lesbos !

Le roman est un voyage continuel dans les souvenirs de Mina, entre Chicago : la ville où vit sa femme Francine, Lesbos : où Mina est présentement, et le Liban : pays de son enfance. Mais l'histoire de Mina n'est qu'un prétexte pour nous parler des réfugiés. Ainsi l'entreprise énoncée par la narratrice est de faire partager l'histoire de ces réfugiés pour que le lecteur se sente concerné.
En effet en parallèle du parcours individuelle de Mina, nous suivons l'histoire d'une famille de réfugiés syriens dont la mère est gravement malade. Cette histoire singulière complète d'autres récit de réfugiés, de personnes homosexuelles, transgenres... rendant ce roman très dense avec toutes ces anecdotes et ces vies racontées.

C'est un roman d'actualité, qui donne un visage à ces réfugiés ayant payé des sommes astronomiques pour traverser la mer et n'ayant pourtant pas atteint les côtes européennes. On s'éloigne d'un énième sujet politique débattu à la télé, pour poser un regard compatissant et humain sur ces réfugiés. D'autant plus que la note d'humour et le côté décalé de la narratrice permettent de diversifier le ton du roman.
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