AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de MadameTapioca


93 pages. Il n'y en a pas une de trop, il n'en manque pas une.

Banlieue madrilène, Tomás douze ans, décide d'écrire tout ce qui s'est passé ce samedi d'août au cours duquel son ami Lucas est mort.

Il n'aime pas écrire et s'il le fait, c'est parce qu'il sent que pour se débarrasser de ce qu'il a enfouit, la meilleure chose à faire c'est noircir du papier, faire de belles lignes afin de trier les souvenirs de cet événement perturbant.

Avec l'image obsédante des baskets du pendu qui semblent le regarder, qui le fixe sans le lâcher, ce presque adolescent parle au lecteur à la première personne. Sa voix est sans filtre, naturelle et franche comme celle d'un enfant.

Isabel Alba construit un récit intensément littéraire, utilisant un langage parlé, dans lequel la dureté du récit contraste avec la naïveté du style avec lequel il est exprimé.

Une histoire dont la fin surprend par son imprévisibilité, choque par l'ambiguïté morale des personnages. La vérité insensée apparaît au détour d'une page et ça vous file une grande claque dans la gueule.

Traduit par Michelle Ortuno
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}