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Critique de Foufoubella


Roman reçu dans le cadre d'une masse critique privilégiée, je peux déjà dire que j'ai passé un bon moment.

De Cristina Alger j'avais lu Park Avenue qui, s'il ne m'avait pas laissé de souvenir impérissable, ne m'avait pas déplu non plus (il y a d'ailleurs des clins d'oeil à ce précédent roman dans celui-ci).

"Genèveeeeeeeeeeeeee, ton univers impitoyableeeeeeeeeeee"...
La femme du banquier c'est Annabel Werner, épouse de feu Matthew Werner qui vient de disparaître dans un accident d'avion.
Ils avaient quitté New York pour le monde des affaires genevois où Annabel commence à s'ennuyer ferme. De femme active elle est devenue femme au foyer dans un monde dont elle ne connaît pas les codes. La disparition tragique de son mari, qui plus est dans un avion privé, qui plus est celui de la femme riche et très belle qui l'accompagnait, va en quelque sorte la « réveiller ». Elle sent quelque chose de louche derrière tout ça.

Marina, journaliste d'investigation de son état, fiancée au fils d'un futur candidat à la Maison Blanche, elle, le louche, elle le voit venir de loin. Et même si son avenir est en jeu, elle ne peut pas laisser passer le scoop.

Ce roman est un véritable page turner, alternant les points de vue, particulièrement ceux de Marina et d'Annabel. A la fin de chaque chapitre, on n'a pas envie de poser le livre, on veut connaître la suite.

La femme du banquier se lit comme une enquête policière même s'il ne s'agit pas à proprement parler d'une véritable enquête (quoique). Le roman nous livre les dessous des milieux (très) privilégiés et de ce qu'on est prêt à faire pour garder son statut social. Cela n'a pas de prix, apparemment (ou presque).

Alors il est vrai que ce monde très luxueux ne parlera pas à beaucoup et qu'on peut avoir du mal à comprendre et à entendre les enjeux qu'il y a derrière (quoique), qu'on trouvera ça plutôt dégueulasse même. Mais quand on est très très très riche, n'a-t-on pas encore plus peur de dégringoler l'échelle sociale ?

L'écriture en elle-même n'est pas extraordinaire mais n'est pas mauvaise non plus. J'ai aimé deux-trois phrases bien placées, notamment, de mémoire, qu'on ne peut pas avoir les mains propres en se les lavant dans de l'eau sale. Je pense que cette phrase peut résumer le milieu dans lequel naviguent nos héroïnes dans ce roman.

J'ai aimé aussi que ce livre fasse la part belle aux femmes même si, et cela fait cliché, elles sont nécessairement « très belles ».

En résumé, ce roman ne révolutionne pas le genre mais fait le job.
Un moment de lecture très sympathique que je recommande si on souhaite se changer les idées.
Je pense qu'il est difficile voire impossible de s'ennuyer en le lisant.

Merci aux éditions Albin Michel et, bien sûr, à Babelio

[Pour ceux que ça intéresse, j'ai reçu le roman en « épreuves non corrigées ». Mis à part le bandeau qui pourra s'ôter dans la version en librairie et la 4ème de couverture sans résumé, il s'agit du roman dans sa forme définitive.]

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