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Critique de milamirage
Elle s'appelle Flime, comme le chant du vent sur le feu. Elle est vive et enjouée et quand elle danse avec les flammes elle fait naître un sourire sur tous les visages du clan. Ses parents sont fiers d'elle mais ils s'inquiètent pour son grand frère, Thaïm qui reste sombre et contemplatif même au cours des parties de chasse, depuis que sa main a gelé, il y a trois hivers de cela. Pâ pense qu'il est effrayé par ces grands animaux dangereux qu'il faut combattre. Mais Flime n'est pas d'accord, elle est certaine que son frère a un secret que personne ne connaît. Comme depuis plusieurs jours, il s'absente dès l'aube et entre dans la montagne, elle décide de le suivre pour découvrir ce qu'il en est…
Mon avis : La collection Pont des arts aux éditions de l'Élan vert, se propose de faire découvrir l'art, de la préhistoire à l'art contemporain par le biais de la fiction. « Un auteur et un illustrateur unissent leurs talents pour transporter le lecteur dans une aventure avant que celui-ci découvre, grâce à quelques pages documentées, qu'il est entré dans une oeuvre d'art. ». L'album « La grotte des animaux qui dansent » nous entraine à sa suite dans la grotte de Chauvet – Pont d'Arc découverte dans l'Ardèche en 1994 par Jean-Marie Chauvet qui lui a donné son nom et Eliette Brunel et Christian Hillaire qui lèguent leur nom à deux salles. Comme pour chaque titre qu'il m'a été donné de lire, en tant qu'adulte, je suis séduite par le résultat avec quand même un plus considérable pour celui-ci : il répond à un domaine de prédilection des jeunes lecteurs qui montrent un véritable intérêt curieux pour la préhistoire et tout ce qui s'y rapporte. le récit, d'une écriture poétique et dépaysante, est d'autant plus appréciable qu'il introduit aussi la thématique de la différence par le biais du handicap de Thaïm qui n'aura jamais chassé avec les hommes de sa tribu mais en aura émerveillé tous les membres, grâce à ses peintures. La partie documentaire, disponible en fin d'ouvrage, explique d'ailleurs que le peintre de la grotte mesurait environ un mètre quatre-vingt et qu'il a laissé des empreintes de mains négatives et positives avec un doigt légèrement tordu. Quand aux illustrations, elles jouent savamment avec les ombres et la lumière en s'adaptant parfaitement au moment conté. Barroux a su répondre aux impératifs qu'il s'était fixés :
" Je trouvais assez incroyable l'idée d'illustrer un livre pour enfants qui parlerait du tout premier illustrateur de tous les temps. J'ai essayé de trouver un équilibre fragile entre une illustration narrative et des images plus abstraites, plus picturales ? Dans toutes les scènes à l'intérieur de la grotte, mes images sont plus brutes, plus libres. J'ai essayé de retrouver une sorte de force primaire dans la réalisation de mes animaux. "
Partie fictive, partie documentaire, je prends tout, convaincue que cela comblera nombre de mes jeunes lecteurs.
Public : à partir de sept – huit ans
Si vous voulez vous rendre sur le blog de l'auteure, Cécile Alix, vous pouvez suivre cette adresse :
http://homoscribanus.blogspot.fr/
Si vous voulez vous rendre sur le site de l'illustrateur, Barroux, vous pouvez suivre cette adresse :
http://www.barroux.info/
Mon avis : La collection Pont des arts aux éditions de l'Élan vert, se propose de faire découvrir l'art, de la préhistoire à l'art contemporain par le biais de la fiction. « Un auteur et un illustrateur unissent leurs talents pour transporter le lecteur dans une aventure avant que celui-ci découvre, grâce à quelques pages documentées, qu'il est entré dans une oeuvre d'art. ». L'album « La grotte des animaux qui dansent » nous entraine à sa suite dans la grotte de Chauvet – Pont d'Arc découverte dans l'Ardèche en 1994 par Jean-Marie Chauvet qui lui a donné son nom et Eliette Brunel et Christian Hillaire qui lèguent leur nom à deux salles. Comme pour chaque titre qu'il m'a été donné de lire, en tant qu'adulte, je suis séduite par le résultat avec quand même un plus considérable pour celui-ci : il répond à un domaine de prédilection des jeunes lecteurs qui montrent un véritable intérêt curieux pour la préhistoire et tout ce qui s'y rapporte. le récit, d'une écriture poétique et dépaysante, est d'autant plus appréciable qu'il introduit aussi la thématique de la différence par le biais du handicap de Thaïm qui n'aura jamais chassé avec les hommes de sa tribu mais en aura émerveillé tous les membres, grâce à ses peintures. La partie documentaire, disponible en fin d'ouvrage, explique d'ailleurs que le peintre de la grotte mesurait environ un mètre quatre-vingt et qu'il a laissé des empreintes de mains négatives et positives avec un doigt légèrement tordu. Quand aux illustrations, elles jouent savamment avec les ombres et la lumière en s'adaptant parfaitement au moment conté. Barroux a su répondre aux impératifs qu'il s'était fixés :
" Je trouvais assez incroyable l'idée d'illustrer un livre pour enfants qui parlerait du tout premier illustrateur de tous les temps. J'ai essayé de trouver un équilibre fragile entre une illustration narrative et des images plus abstraites, plus picturales ? Dans toutes les scènes à l'intérieur de la grotte, mes images sont plus brutes, plus libres. J'ai essayé de retrouver une sorte de force primaire dans la réalisation de mes animaux. "
Partie fictive, partie documentaire, je prends tout, convaincue que cela comblera nombre de mes jeunes lecteurs.
Public : à partir de sept – huit ans
Si vous voulez vous rendre sur le blog de l'auteure, Cécile Alix, vous pouvez suivre cette adresse :
http://homoscribanus.blogspot.fr/
Si vous voulez vous rendre sur le site de l'illustrateur, Barroux, vous pouvez suivre cette adresse :
http://www.barroux.info/
