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Critique de soeurcierelitteraire
Dans « Merci mais non merci », Céline Alix conte l'histoire de ces femmes qui, exerçant des métiers synonymes de réussite sociale, décident pourtant de donner un nouveau tournant à leurs carrières.
Cet essai se concentre sur une frange spécifique de la population : les femmes privilégiées qui ont les moyens de gravir les échelons professionnels. Des femmes dont les mères les ont souvent encouragées à tout prix à être indépendantes financièrement et qui se retrouvent à exercer des professions autrefois essentiellement masculines.
Oui mais voilà, justement, ce monde est codé au masculin, créé et pensé par des hommes pour des hommes. Malgré de beaux bureaux et une bonne situation financière, ce monde est souvent compliqué à naviguer pour les femmes. Si elles ont des enfants (et vous savez comme moi que la société les presse à en faire et à s'en occuper correctement), les horaires ne sont pas adaptés. de plus, elles y affrontent mansplaining et sexisme, voire aggressions. Et elles ne se reconnaissent pas toujours dans les entreprises basées sur le profit et ne laissant pas de place à la vie personnelle.
Céline Alix invite dans son livre à repenser la réussite sociale, à la voir comme une quête de sens plutôt que de pouvoir et d'argent. Elle insuffle dans cet univers de la sororité, après des années à se tirer dans les pattes pour être la seule femme parmi les hommes. Et à utiliser les qualités dites « féminines » (telles que la société les a apprises aux individus assignés filles) pour créer de la cohésion.
Pour appuyer sa thèse, Céline Alix se base sur de nombreuses études et y mêle aussi le terrain : sa propre expérience et celles des nombreuses femmes qu'elle a interviewées. le propos est limpide et invite à remettre en question l'idée souvent répandue selon laquelle l'égalité femmes-hommes existe en France car le plafond de verre est brisé. Les femmes doivent aujourd'hui s'intégrer dans un monde qui ne leur est pas adapté. Mais elles sont déjà à l'oeuvre pour en créer un nouveau. À découvrir dans ce livre !
Cet essai se concentre sur une frange spécifique de la population : les femmes privilégiées qui ont les moyens de gravir les échelons professionnels. Des femmes dont les mères les ont souvent encouragées à tout prix à être indépendantes financièrement et qui se retrouvent à exercer des professions autrefois essentiellement masculines.
Oui mais voilà, justement, ce monde est codé au masculin, créé et pensé par des hommes pour des hommes. Malgré de beaux bureaux et une bonne situation financière, ce monde est souvent compliqué à naviguer pour les femmes. Si elles ont des enfants (et vous savez comme moi que la société les presse à en faire et à s'en occuper correctement), les horaires ne sont pas adaptés. de plus, elles y affrontent mansplaining et sexisme, voire aggressions. Et elles ne se reconnaissent pas toujours dans les entreprises basées sur le profit et ne laissant pas de place à la vie personnelle.
Céline Alix invite dans son livre à repenser la réussite sociale, à la voir comme une quête de sens plutôt que de pouvoir et d'argent. Elle insuffle dans cet univers de la sororité, après des années à se tirer dans les pattes pour être la seule femme parmi les hommes. Et à utiliser les qualités dites « féminines » (telles que la société les a apprises aux individus assignés filles) pour créer de la cohésion.
Pour appuyer sa thèse, Céline Alix se base sur de nombreuses études et y mêle aussi le terrain : sa propre expérience et celles des nombreuses femmes qu'elle a interviewées. le propos est limpide et invite à remettre en question l'idée souvent répandue selon laquelle l'égalité femmes-hommes existe en France car le plafond de verre est brisé. Les femmes doivent aujourd'hui s'intégrer dans un monde qui ne leur est pas adapté. Mais elles sont déjà à l'oeuvre pour en créer un nouveau. À découvrir dans ce livre !
