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Critique de paulmaugendre


Si en 2018 la France, et donc nous, fêtons la commémoration du centenaire de l'Armistice de la guerre de 14/18, il ne faut pas oublier non plus le cinquantenaire de Mai 1968 qui changea profondément la vie sociale, politique, familiale, professionnelle, culturelle de la plupart des citoyens de l'époque.

Pour beaucoup Mai 1968 reste une référence, pour d'autres, ceux qui n'ont toujours pas digéré ce changement de cap, un accroc dans le paysage urbain et rural.

Pour bon nombre d'ente nous, mais nous sommes de moins en moins à avoir vécu cette période, celle de nos vingt ans, en parler ne se réduit pas à des barricades dans le Quartier Latin. Ou à des manifestations d'ouvriers et à des défilés de protestations. Et parmi ces événements qui ont défrayé la chronique journalistique, de petits événements se sont déroulés dans l'indifférence générale ou presque.



Rue da la Sorbonne, les affrontements font rage entre étudiants et CRS. le narrateur remarque une jeune fille portant un foulard sur le visage. Un mouvement de foule et il la perd de vue. Il se lance dans sa direction, une barre de fer en main, mais il ne peut aller plus loin. Il se fait tabasser par un membre des forces de l'ordre et lorsqu'il reprend ses esprits, c'est une main sur son front qu'il ressent en premier. Lola. Lola l'emmène en le tirant par les pieds et il est mis à l'abri.

Baptiste est son copain de toujours, malgré leur position sociale respective. le narrateur vit dans une cité HLM, Baptiste dans un quartier résidentiel. Lola, qui au début battait froid envers Baptiste, s'amourache de lui. Ils se retrouvent tous en compagnie d'autres révoltés dans un squat. le narrateur ne sait pas faire grand-chose, sauf la popote. Il se trouve propulsé cuistot et c'est au cours de l'une de ses préparations culinaires pour la petite communauté, que les forces dites de l'ordre font irruption. L'intervantion dégénère et le narrateur se voit inculpé pour un meurtre qu'il n'a pas commis.



Une nouvelle, à deux voix entre le narrateur et une jeune fille nommée Sabine, pleine de délicatesse, d'émotion, de souvenirs, sur un fond historique et dramatique. Nul doute que cela ravivera la mémoire de certains d'ente vous, pour les autres, un moyen de découvrir l'autre côté de la barrière, vu de l'intérieur.



Si vous aimer cette nouvelle, ce dont je ne doute point, sachez que Louisa Kern possède un double qui signe Valérie Allam. Et cette jeune écrivaine (mais dont les écrits ne sont pas vains !) de talent, qui s'affine de plus en plus dans son écriture et les thèmes développés, vient de faire paraître aux Editions du Caïman : Quatre morts et un papillon.



Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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