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Critique de everalice


Encore une fois, je n'ai pas retrouvé la verve qui égaie parfois les romans de Louise Allen. Elle raconte ici une histoire plus feutrée et conventionnelle, et il ne faut pas s'attendre à y trouver une de ces héroïnes habitées souvent par un petit grain de folie.
Sophia Langley a été fiancée une dizaine d'années à Daniel Chatterton, son ami d'enfance, que l'on a rencontré dans le tome 1. Quelques mois après l'annonce de sa mort, son frère jumeau, Callum, lui propose un mariage de convenance : elle est en passe de devenir une vieille fille employée comme gouvernante, tandis que lui, miné par la douleur de son deuil impossible - original, c'est le frère mort qui se place en rival dans la relation entre les deux héros - souhaite se marier pour s'établir. Tous deux trouvent leur compte dans cet arrangement, et le roman déroule leur installation dans leur vie maritale, sans grand heurt, avec les défis du quotidiens, et des sentiments qui évoluent tout doucement.
Car l'amour ne va pas de soi, loin s'en faut, Sophia ne grimpe pas aux rideaux dès qu'il la touche, et lui la trouve plutôt bien adaptée à son nouveau rôle d'épouse, mais sans plus.
le défi, pour Louise Allen, c'était de les amener à l'amour, et le roman est réussi, en ce sens que, sans grande envolée, elle parvient plutôt bien au résultat escompté.
Mais j'avoue que j'ai très moyennement aimé les personnages, surtout l'héroïne que j'ai trouvée trop raisonneuse et susceptible, et le héros absent et trop désincarné. Et puis, sans parler de passion, j'aurais aimé plus de tendresse.
Un livre plaisant, mais sans plus.

Lien : http://leslecturesdeveralice..
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