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Critique de argali


L'adolescence est une période à la fois enthousiasmante et fragile durant laquelle les jeunes passent par diverses émotions qui soufflent le chaud et le froid. C'est ce dont parle ce court récit de Sylvie Allouche qui, pour la collection Court Toujours de Nathan, fait une petite infidélité à Syros.

Le récit commence le jour des 16 ans de Zoé. Elle va mal et a avalé des médicaments. Alors que son esprit s'embrume, elle revoit par flash-back les événements des dernières années. Son monde a changé le jour où ses parents ont divorcé. Elle avait alors douze ans et a vu voler en éclats tout ce en quoi elle croyait.
Dans son délire, elle aperçoit une petite fille qui lui ressemble beaucoup quand elle était enfant et la surnomme Rose. Par ses interventions, Rose parviendra-t-elle à la maintenir en vie malgré elle ?

Vous l'avez compris, ce récit tient en haleine jusqu'au bout. Comment en est-elle arrivée là ? Quel est l'événement de trop qui a fait flancher Zoé ? La fin est-elle inéluctable ?
Ce récit m'a beaucoup touchée car il fait écho à des histoires vécues par certains de mes élèves. D'ailleurs, tous les romans de Sylvie Allouche ont des accents de vérité et les jeunes ne s'y trompent pas. Celui-ci rappelle qu'il ne faut pas minimiser la souffrance des ados ni les traiter trop vite comme des adultes responsables. Ils sont plus fragiles qu'on ne croit. Même si elle a fait bonne figure longtemps, Zoé est fragilisée par plusieurs événements. Un de plus, un de trop et elle bascule. Ce récit interpelle les adultes dont je suis.
Un récit intense, concentré sur peu de pages, qui devrait trouver son public une fois encore.

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